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La ministre Taylor discute des opioïdes à Montréal

Jeff McIntosh / La Presse Canadienne Photo: Jeff McIntosh/La Presse canadienne

MONTRÉAL — Les recherches menées pour s’attaquer à la crise des opioïdes ont accaparé l’ordre du jour de la première visite officielle de Ginette Petitpas Taylor, lundi, à Montréal, à titre de ministre fédérale de la Santé.

Mme Petitpas Taylor s’est entretenue avec une équipe représentant des chercheurs qui travaillent à faire progresser la lutte contre la crise à l’échelle du pays.

L’équipe, qui inclut des chercheurs et des partenaires autochtones dans cinq provinces, fait partie de l’Initiative canadienne de recherche sur l’abus de substances (ICRAS).

La ministre a indiqué qu’une somme de 1,8 million $, faisant partie du financement de 7,5 millions $ annoncé en septembre, appuiera le travail accompli à partir de l’Université de Montréal par des chercheurs du Québec et des Maritimes.

Mme Petitpas Taylor a dit croire que le Québec avait fait du «très beau travail» pour réagir à cette «crise de santé nationale», soulignant notamment la distribution gratuite de naloxone dans les pharmacies.

La ministre a affirmé qu’il restait beaucoup de travail à faire, et qu’il n’y avait pas de «solution magique».

«Nous devons travailler avec les tous les ordres de gouvernement, ainsi qu’avec des organisations à but non lucratif, afin de s’assurer d’avoir la même approche pour travailler en étroite collaboration», a-t-elle fait valoir.

Mme Petitpas Taylor s’est aussi entretenue avec la ministre déléguée à la Santé publique du Québec, Lucie Charlebois, pour discuter de la crise des opioïdes, ainsi que du projet de loi fédéral sur la légalisation de la marijuana.

Concernant la marijuana, la ministre a dit croire qu’il y avait assurément beaucoup d’objectifs similaires entre le Québec et le gouvernement fédéral, et qu’il fallait s’assurer d’avoir une approche de santé publique.

Mme Petitpas Taylor a affirmé être «confiante» que tout soit en branle pour la légalisation de la marijuana dès le 1er juillet 2018.

«Il n’y a aucune surprise ici. Ça fait deux ans qu’on a été très clairs avec les provinces, avec les Canadiens, qu’on avait l’intention de légaliser, de restreindre l’accès et aussi de limiter l’accès du cannabis pour nos jeunes. Depuis deux ans, on travaille avec les hauts fonctionnaires des provinces et des territoires pour aller de l’avant, et on continue de travailler en étroite collaboration avec eux pour s’assurer qu’on puisse finalement se rendre à la date de juillet 2018», a-t-elle affirmé aux journalistes à Montréal.

La ministre fédérale de la Santé s’est aussi rendue à l’hôpital Sainte-Justine.

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