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Ils nous ont quittés en 2017

La Presse Canadienne Photo: La Presse Canadienne

Le Québec et le Canada ont pleuré plusieurs grandes personnalités en 2017. Parfois prévisible, parfois inattendue, mais fidèle à elle-même, la Mort, cette grande égalisatrice des destins, a frappé tous les milieux, de la culture à la politique, de la finance au sport. En voici un florilège:

Politique

– Jacques Daoust, homme d’affaire et politicien québécois, décédé le 3 août 2017 à l’âge de 69 ans.

Après avoir occupé plusieurs postes importants dans les milieux bancaires, Jacques Daoust devient président et chef de la direction d’Investissement Québec de 2006 à 2013. Les libéraux le recrutent pour les élections d’avril 2014. Élu député de Verdun, il occupe les fonctions de ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations d’avril 2014 à janvier 2016, puis de ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports jusqu’au 19 août 2016. Il quitte toutefois la scène politique à la suite de la controverse entourant son rôle présumé dans l’autorisation de la vente, par Investissement Québec, de 11 millions d’actions de Rona au géant américain Lowe’s.

– Jérôme Choquette, politicien québécois, décédé le 1er septembre à l’âge de 89 ans.

Jérôme Choquette est surtout connu pour son rôle dans la Crise d’octobre en 1970 puisqu’il était alors ministre de la Justice du Québec. Associé au clan des faucons, c’est notamment lui qui a fait connaître le refus des autorités politiques de libérer les prisonniers felquistes. Son rôle dans ces événements occulte le reste de sa carrière. On lui doit le projet de loi établissant la Charte québécoise des droits de la personne, et la Commission des droits de la personne, la création de l’aide juridique et de la Cour des petites créances. Il parraine la Loi sur la protection de la jeunesse et on le voit aux premières loges lors du débat sur le projet de loi sur l’indemnisation des victimes d’actes criminels ou encore la création de la Commission d’enquête sur le crime organisé.

– François Aquin, politicien québécois, décédé le 23 novembre à l’âge de 88 ans

Premier élu québécois à afficher des opinions indépendantistes, François Aquin a occupé diverses fonctions au sein du Parti libéral du Québec avant d’être élu député de la circonscription montréalaise de Dorion en 1966. Outré par la réaction de son parti et de son chef Jean Lesage au célèbre «Vive le Québec libre!» du général de Gaulle, il claque la porte, déclare sa foi indépendantiste et siège à titre d’indépendant. Il participe ensuite à la fondation du Mouvement Souveraineté-Association (MSA), ancêtre du Parti québécois, en 1967.

Affaires

– Robert Campeau, homme d’affaires canadien, décédé le 12 juin à l’âge de 93 ans

Fondateur de la puissante société immobilière Campeau Corporation, Robert Campeau a érigé une fortune en se lançant dans divers projets immobiliers, notamment des résidences et des immeubles de bureaux à Ottawa, à Toronto, en Californie, au Texas et en Floride. Il amasse une fortune colossale, investissant plus de 11 milliards $ pour acquérir deux importantes chaînes de magasins aux États-Unis, Allied Stores et Federated Department Stores, à la fin des années 1980. Toutefois, son empire, construit en partie à l’aide d’obligations à haut risque, s’écroule sous les dettes. Robert Campeau perd alors une grande partie de sa fortune et doit même s’exiler en Europe.

– David Molson, homme d’affaires canadien, décédé le 8 mai à l’âge de 88 ans

Si sa carrière est liée à la brasserie de sa famille, son nom a été plus familier pour les amateurs de hockey puisqu’il a été le président du Canadien de Montréal de 1964 à 1972. Sous sa gouverne, le club a remporté la coupe Stanley à cinq reprises. En 1968, lui et son frère Peter font même l’acquisition de la concession en achetant la Canadian Arena Company, propriétaire du club et de son domicile, le Forum de Montréal. David Molson a aussi été nommé vice-président de Molson en 1964.

– Jean Lamarre, administrateur québécois, décédé le 22 novembre à l’âge de 63 ans.

Président des conseils d’administration du quotidien Le Devoir et de la chaîne Télé-Québec, Jean Lamarre a longtemps oeuvré au sein du groupe Lavalin qui appartenait à son père Bernard. En 1993, il est recruté par Canam-Manac qui le nomme vice-président aux affaires internationales. Il dirige en même temps sa firme de consultations, Lamarre Consultants. En 1998, il connaît toutefois l’échec lorsqu’il tente sa chance sur la scène politique municipale. Candidat à l’échevinage, il est battu par l’ancien ministre fédéral Gerry Weiner. Il retourne dans le milieu des affaires où il occupe au fils des années plusieurs postes d’administrateurs.

Société civile

– Bob White, syndicaliste canadien, décédé le 19 février à l’âge de 81 ans

Bob White a consacré sa vie au monde syndical. Il a été l’un des fondateurs des Travailleurs canadiens de l’automobile, devenant le président du puissant syndicat de 1985 à 1991. Après son passage chez les TCA, M. White a été président national du Congrès du travail du Canada, qui rallie sous son giron la plupart des grandes centrales syndicales du pays. Au Québec, il a joué un rôle important dans plusieurs grandes batailles dont la grève de la United Aircraft, aujourd’hui devenue Pratt & Whitney.

– Roger Tassé, juriste québécois, décédé le 20 mai à l’âge de 85 ans

Roger Tassé a servi dans la fonction publique fédérale sous l’ère de Pierre Trudeau. Sous-solliciteur général (1972-1977) et sous-procureur général du Canada (1977-1985), il pilote de nombreuses réformes législatives. Il est l’un des acteurs de premier plan lors du rapatriement de la Constitution canadienne en 1982, ayant dirigé, à partir de 1980, une équipe de juristes du ministère, dont la tâche consistait à aider les dirigeants politiques à s’entendre sur le texte de la Charte canadienne des droits et libertés. Il a également été conseiller constitutionnel et négociateur pour le gouvernement fédéral, lors des négociations de l’accord du Lac Meech (1987-1990) et de l’accord de Charlottetown (1992).

– Greta Chambers, journaliste québécoise, décédée le 9 septembre à l’âge de 90 ans

Diplômée de McGill en 1947, elle a ensuite entrepris une longue carrière de journalisme et de commentatrice politique pour de nombreux médias. Elle est l’une des premières femmes journalistes de langue anglaise à s’intéresser au Québec francophone. Elle a écrit une chronique pour le quotidien montréalais The Gazette pendante de nombres années. Elle devient chancelière de l’Université McGill en 1991, poste qu’elle conservera jusqu’en 1999. Elle a également siégé au conseil des gouverneurs de l’université.

– Dan Hanganu, architecte québécois, décédé le 5 octobre à l’âge de 78 ans

Après s’être établi au Canada au début de la trentaine, il fonde un bureau d’architectes à Montréal. Le paysage urbain montréalais lui doit notamment le musée d’archéologie et d’histoire Pointe-à-Callière, la bibliothèque Marc-Favreau et le Théâtre du Nouveau Monde. Il a notamment obtenu en 1992 le prestigieux prix Paul-Émile-Borduas. L’architecte a également été fait officier de l’Ordre du Canada en 2010 et officier de l’Ordre national du Québec en 2005.

Culture

– Janine Sutto, comédienne québécoise, décédée le 28 mars, à l’âge de 95 ans

Arrivée au Québec à l’âge de 9 ans, Janine Sutto a commencé sa grande carrière théâtrale dans les années 1940. Elle fait notamment partie de la création des Belles-Soeurs de Michel Tremblay. Un de ses rôles les plus marquants sera celui de la vieille fille rêvant au prince charmant, Berthe Lespérance, dans la comédie télévisée Symphorien. Elle a aussi été militante pour la cause de la déficience intellectuelle, devenant notamment porte-parole de l’Association de Montréal pour la déficience intellectuelle (AMDI). Une de ses filles, Catherine, est atteinte de trisomie 21.

– Nicole Leblanc, comédienne québécoise, décédée le 23 mai à l’âge de 75 ans

Cette fougueuse actrice a créé des personnages forts et mémorables à la télévision, dont ceux de Rose-Anna St-Cyr (Le Temps d’une paix) et Bella (Cormoran). Elle s’était auparavant fait connaître dans le célèbre téléroman Rue des Pignons. En 1968, elle fera partie de la distribution de l’héroïque création des Belles-soeurs de Michel Tremblay, au Rideau-Vert. Elle joue aussi dans plusieurs créations de son conjoint de l’époque, le dramaturge Jean-Claude Germain, notamment le célèbre spectacle solo Les hauts et les bas d’la vie d’une diva: Sarah Ménard par eux-mêmes (1974). En 1996, elle remporte le prix Gémeaux de la meilleure interprétation pour son rôle dans L’étrangleuse.

– Gilles Tremblay, pédagogue et compositeur de musique contemporaine québécois, décédé le 27 juillet à l’âge de 84 ans

Prolifique compositeur de réputation internationale, Gilles Tremblay a largement contribué à la diffusion de la musique contemporaine au Québec. Après des études à Paris, il devient enseignant au Conservatoire de musique du Québec, à Québec. En 1962, il est nommé responsable du programme d’analyse et de composition au Conservatoire de Montréal, poste qu’il occupe jusqu’à sa retraite en 1997. Il est président de la Société de musique contemporaine du Québec de 1984 à 1988 et son directeur artistique de 1986 à 1988.

– Réjean Ducharme, écrivain québécois, décédé le 21 août à l’âge de 76 ans

Réjean Ducharme a transfiguré la culture québécoise dans la deuxième moitié des années 60, avec Michel Tremblay et L’Osstidcho. Il a connu un succès foudroyant à l’âge de 25 ans, lors de la parution de son premier roman, L’Avalée des avalés, publié en France par la prestigieuse maison d’édition Gallimard. Il écrit plusieurs romans et pièces de théâtre, dont Le Nez qui voque et L’Hiver de force. Il écrit les paroles de plusieurs chansons de Robert Charlebois et de Pauline Julien, ainsi que les scénarios des films Les Bons Débarras (1979) et Les Beaux Souvenirs (1981), de Francis Mankiewicz.

– Tex Lecor, chanteur, comédien et peintre québécois, décédé le 9 septembre à l’âge de 84 ans

Tex Lecor a toujours su émouvoir et faire rire les Québécois de diverses façons. Après sa sortie des Beaux-Arts, il se tourne vers la chanson. Il devient rapidement une figure marquante du mouvement des chansonniers. Toutefois, son plus grand succès sera une chanson de Georges Langford, «Le Frigidaire». Il anime «Sous mon toit» sur les ondes de Télé-Métropole avant de se retrouver à la radio de CKAC pour coanimer le «Festival de l’humour québécois». Cofondateur de l’Institut des arts décoratifs, il fut aussi un peintre de grande renommée.

Sports

– Don Matthews, entraîneur de football, décédé le 14 juin à l’âge de 77 ans

Don Matthews a été l’un des principaux artisans des succès des Alouettes de Montréal au tournant des années 2000. Il a dirigé le club montréalais de 2002 à 2006, le menant vers une conquête de la coupe Grey dès sa première année. Membre du panthéon du football canadien, il a aussi remporté la coupe Grey à quatre autres reprises. Il a été élu cinq fois entraîneur de l’année.

– Hervé Filion, coureur équestre québécois, décédé le 22 juin à l’âge de 77 ans

Membre d’une famille fort liée aux courses équestres, Hervé Filion est devenu le premier coureur sous-harnais à atteindre le plateau des 400 victoires en une année. Il atteindra 14 autres fois ce chiffre. En 1971, il obtient le prix Lou-Marsh remis à l’athlète par excellence au Canada, le seul de sa discipline à être récompensé de la sorte. Ses 15 180 victoires le placent au deuxième rang à ce chapitre en Amérique du Nord. Sa carrière a été noircie par une condamnation aux États-Unis pour avoir omis d’avoir remis une déclaration de revenus.

– Maurice Filion, administrateur québécois, décédé le 28 août à l’âge de 85 ans

Ce Montréalais a commencé son association avec la ville de Québec en devenant en 1969 l’entraîneur des Remparts, dans la LHJMQ. Il est derrière le banc de l’équipe lorsqu’elle remporte deux ans plus tard la coupe Memorial. En 1974, il devient le directeur général des Nordiques, alors dans la défunte AMH. En 1976-1977, cette équipe, comptant sur les Réal Cloutier, Marc Tardif et Christian Bordeleau, remporte le seul championnat de son histoire en soulevant la coupe Avco. Il suit le club lorsqu’il passe à la LNH. Il embauchera Michel Bergeron à titre d’entraîneur et sera l’un des responsables de la venue des frères Stastny.

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De grandes personnalités se sont également éteintes partout dans le monde. En voici quelques-unes d’entre elles:

– Mary Tyler Moore, comédienne américaine, décédée le 25 janvier à l’âge de 80 ans

Mary Tyler Moore avait connu la célébrité dans les années 1960 à la télévision en interprétant la femme de Dick Van Dyke dans la comédie de situation du même nom. Elle a été récompensée d’un Golden Globe et de deux prix Emmy pour ce rôle, de 1964 à 1966. Au début des années 1970, elle a créé au petit écran l’un des premiers personnages de femme de carrière célibataire, dans «The Mary Tyler Moore Show», un rôle lui a valu sept prix Emmy. Candidate à l’Oscar de la meilleure actrice en 1980. Elle a aussi cofondé MTM Enterprises, qui a produit de nombreuses séries américaines dont «The Bob Newart Show», «Lou Grant» et «WKRP in Cincinnati».

– Mike Ilitch, homme d’affaires américain, décédé le 10 février à l’âge de 87 ans

Mike Ilitch a fondé la chaîne de pizzeria Little Ceasar en 1959. L’entreprise générait en 2016 des revenus annuels de l’ordre de 3,3 milliards $. Fortement attaché à vie natale de Detroit, il se porte acquéreur des Red Wings de la LNH en 1982 pour 8 millions $. Sous sa gouverne, l’équipe quitte les bas fonds du circuit et remportera la coupe Stanley à quatre reprises. Il est intronisé au Panthéon du hockey à titre de bâtisseur en 2003. En 1992, il achète les Tigers de la MLB, mais ne pourra jamais savourer un titre des séries mondiales.

– Chuck Berry, chanteur et guitariste américain, décédé le 18 mars, à l’âge de 90 ans

Chuck Berry est un des pionniers du rock & roll. Ses chansons comme «Johnny B. Goode», «Sweet Little Sixteen» et «Roll Over Beethoven» ont grandement contribué à la popularité de ce genre musical. Musicien hors pair, il a influencé bon nombre de guitaristes, de Keith Richards à George Harrison, de Bruce Springsteen à Pete Townshend. Quand la Nasa a lancé Voyager 1 en 1977 vers les confins de l’espace, un album a été enregistré pour expliquer la musique terrienne aux extraterrestres. La seule chanson rock: «Johnny B. Goode».

– Roger Ailes, homme d’affaires américain, décédé le 18 mai à l’âge de 77 ans

Ancien conseiller politique de présidents républicains comme Richard Nixon, Ronald Reagan et George H.W. Bush, Roger Ailes s’est lancé dans le monde de l’information télévisuelle. Au début de 1996, il a accepté de mettre sur pied Fox News, une nouvelle chaîne d’information en continu pour rivaliser avec CNN. Il doit quitter la présidence de la chaîne en juillet 2016 dans la foulée d’une poursuite déposée par l’ancienne animatrice Gretchen Carlson qui l’accusait d’inconduite sexuelle.

– Roger Moore, comédien britannique, décédé le 23 mai à l’âge de 89 ans

Roger Moore, qui a étudié la peinture avant de s’enrôler à l’Académie royale des arts dramatiques, est connu pour avoir pris la peau de deux des plus fameux personnages du grand et du petit écran: Simon Templar, dit «Le Saint, et James Bond. Il a notamment joué le rôle de 007 dans sept films de la série. Après avoir joué dans divers films, il devient en 1991 ambassadeur de bonne volonté pour l’UNICEF.

– Helmut Kolh, homme d’État allemand, décédé le 16 juin à l’âge de 87 ans

Chancelier d’Allemagne pendant 16 ans, de 1982 à 1998, cet homme d’État a joué rôle crucial dans la réunification de son pays en 1990, moins d’un an après la chute du mur de Berlin. Remarqué pour sa taille de 1,93 mètre, M. Kohl a farouchement défendu l’euro comme un pilier de paix, avant son lancement en 1999. La photographie le montrant main dans la main avec le président français François Mitterand à l’Ossuaire de Verdun en 1984 symbolise grandement la réconciliation franco-allemande.

– Simone Veil, politicienne française, décédée le 30 juin à l’âge de 89 ans

Rescapée du camp nazi d’Auschitz-Birkenau, Simone Veil est nommée ministre de la Santé par le président français Valery Giscard d’Estaing. À ce poste, elle défend le projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG), qui dépénalise l’avortement. Elle est ensuite élue présidente du premier Parlement européen en 1979 et redevient ministre dans un gouvernement dirigé par Édouard Balladur en 1993. Elle est élue à l’Académie française en 1998.

– Jeanne Moreau, actrice et chanteuse française, décédée le 31 juillet à l’âge de 89 ans

Pendant une carrière qui s’est échelonnée sur sept décennies et plus de 100 longs métrages, la comédienne à la voix grave a oeuvré avec certains des réalisateurs les plus réputés du monde, dont François Truffault, Orson Welles, Luis BuInuel, Wim Wenders, Rainer Werner Fassbinder, Michelangelo Antonioni, Joseph Losey, Theo Angelopoulos et Louis Malle. Lauréate de deux César et d’un Oscar d’honneur. Elle a aussi enregistré six albums. Mme Moreau a même joué une fois au Québec, en 2006, dans «Romeo et Juliette», une adaptation écrite par le dramaturge Normand Chaurette et mise en scène par Yves Desgagnés.

– Jean Rochefort, comédien français, décédé le 9 octobre à l’âge de 87 ans

Jean Rochefort a été l’un des acteurs les plus illustres du cinéma français des dernières décennies. On l’a vu dans une multitude de films populaires, mais il s’est aussi distingué dans le cinéma d’auteur. Son palmarès est abondant puisqu’il a tourné près de 150 films au long d’une carrière qui s’est amorcée dans les années 1950. On l’a notamment vu dans les films «Cartouche», «Le Grand Blond avec une chaussure noire», «Que la Fête commence» et «Tandem». Au Québec, il avait tourné avec Robert Ménard dans «Un Amoureux fou».

– Johnny Hallyday, chanteur et comédien français, décédé le 6 décembre à l’âge de 74 ans

Johnny Hallyday était sans nul doute le plus populaire des «rockeurs» français. S’il interpréta au début de sa carrière, au tournant des années 1960, des versions américaines de chansons country et de succès rock, il sera l’un des phares du mouvement yéyé avant de forger sa propre identité, unique, de «rockeur français pop». Il a donné au répertoire français de très grands succès, devenus des classiques, comme «Le Pénitencier» (1964), «Noir, c’est noir» (1966), «Que je t’aime» (1969), «Ma gueule» (1979) ou «Quelque-chose de Tennessee» (1985). Il a aussi joué dans une trentaine de films, dont «L’Aventure, c’est l’aventure», «Détective» et «L’Homme du train».

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