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Les hausses de salaire élimineront 60 000 emplois

Bank of Canada Governor Stephen Poloz, speaks during a news conference during the World Bank/IMF Spring Meetings at IMF headquarters in Washington, Friday, April 15, 2016. ( AP Photo/Jose Luis Magana)

Rédaction - La Presse Canadienne

OTTAWA — Environ 60 000 emplois disparaîtront d’ici 2019 en raison de la hausse du salaire minimum dans les différentes provinces du pays, estime la Banque du Canada, mais le revenu du travail sera plus élevé en raison des mêmes augmentations.

Dans une note analytique sur l’incidence des hausses de salaire, les spécialistes de la banque centrale calculent que l’indice des prix à la consommation pourrait grimper d’environ 0,1%, en moyenne, tout au long de 2018. En outre, le produit intérieur brut pourrait diminuer d’environ 0,1% d’ici le début de 2019.

Le nombre d’emplois perdus reposait sur un déclin de 0,3% du nombre d’heures travaillées, tandis que la hausse d’ensemble des salaires réels devrait être de 0,7%.

Selon la note analytique, si le nombre moyen d’heures travaillées diminuait à la suite de la hausse du salaire minimum, le nombre d’emplois perdus serait, lui aussi, plus faible.

La Banque du Canada estime qu’environ huit pour cent de tous les employés travaillent au salaire minimum. Cette proportion grimpe à 11% si on ajoute la fourchette de cinq pour cent supérieure au salaire minimum.

L’Ontario a haussé le 1er janvier son salaire minimum à 14$ l’heure, alors qu’il était précédemment de 11,60$ l’heure. Elle compte le faire passer à 15$ par heure en 2019. De son côté, l’Alberta a l’intention de hausser son salaire minimum à 15$ l’heure plus tard cette année.

Au Québec, le salaire minimum est actuellement de 11,25$ par heure.

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