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PTP: le Canada s’est tenu debout, dit Mélanie Joly

Heritage Minister Melanie Joly rises during Question Period in the House of Commons in Ottawa, Thursday, December 7, 2017. THE CANADIAN PRESS/Fred Chartrand Photo: THE CANADIAN PRESS

MONTRÉAL — La ministre du Patrimoine canadien, Mélanie Joly, affirme que c’est parce que son gouvernement «s’est tenu debout» pour protéger la culture canadienne qu’il a réussi à maintenir l’exemption culturelle, et même pour le numérique, dans l’accord de Partenartiat transpacifique global et progressiste qui vient d’être conclu.

«Cette exemption culturelle-là, c’est une exemption très forte, parce que c’est la première fois qu’on reconnaît explicitement le fait qu’on peut protéger notre culture sur le web», a lancé la ministre Joly, au cours d’une rencontre avec la presse, mardi à Montréal. «L’exemption culturelle, elle doit suivre les changements technologiques.»

L’exemption culturelle permet aux pays signataires d’adopter des programmes et politiques qui protègent ou mettent en valeur leur culture, malgré la libéralisation des échanges commerciaux qui est prévue dans l’accord.

«Nous avons réussi à conserver notre flexibilité pour appuyer, à travers des programmes et des politiques, la création, la distribution et le développement de films, de télévision, de musique canadienne, notamment dans l’espace numérique», a ajouté la ministre.

Les francophones du Canada y trouveront un avantage particulier, a souligné la ministre Joly. «Ça fait en sorte qu’on va pouvoir protéger le fait français sur le web.»

Elle a loué les efforts de son gouvernement pour avoir réussi à protéger ainsi la culture canadienne, reprochant au précédent gouvernement conservateur de Stephen Harper de l’avoir «laissée aller».

La ministre Joly a par ailleurs souligné que si les États-Unis venaient à changer d’idée et à vouloir redevenir membres du Partenariat transpacifique, ils devraient accepter cette exemption culturelle comme les 11 autres partenaires.

«Si les États-Unis voulaient se joindre à l’accord, il y aurait une nécessité d’avoir une approbation de tous les États membres, des 11 États membres. Et le Canada, pour qu’on donne notre accord, il va falloir justement respecter l’exemption culturelle qu’on vient de négocier avec tous les États membres», a assuré la ministre du Patrimoine canadien.

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