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NÉ: congrès annuel du Parti conservateur

Keith Doucette - La Presse Canadienne

HALIFAX — Le Parti progressiste-conservateur de la Nouvelle-Écosse a créé un précédent en gérant rapidement et efficacement l’allégation de comportement inapproprié formulé à l’encontre de son ancien chef Jamie Baillie, a affirmé vendredi la présidente du parti Tara Miller.

En prenant la parole à l’ouverture du congrès annuel du parti à Halifax, Mme Miller a reconnu que les deux dernières semaines ont été difficiles.

M. Baillie a démissionné subitement le 24 janvier après qu’une enquête menée par son parti a déterminé qu’il avait agi de manière inappropriée et qu’il avait enfreint les règles de l’Assemblée législative relatives au harcèlement en milieu de travail.

Dans son discours, Tara Miller n’a pas révélé de détails entourant les actes reprochés à l’ancien chef ou encore la nature l’enquête du parti. Elle avait toutefois déjà déclaré que de «multiples sources» lui avaient rapporté l’existence d’un incident isolé, en décembre, impliquant une autre personne.

Mme Miller a affirmé qu’en traitant l’allégation avec sérieux, le parti s’est assuré qu’une enquête indépendante menée par une tierce partie se déroule rapidement et de manière «juste et équitable».

«Nous ne sommes pas les seuls à avoir ce type de conversations, a-t-elle dit. Elles prennent place à travers la province et à travers le pays. Notre parti a établi un précédent en menant de front une situation difficile.»

Mme Miller a ajouté que le parti a agi fermement «pour s’assurer que tous les Néo-Écossais aient un environnement de travail sain, sécuritaire et accueillant où ils sont traités avec respect et dignité».

Ni Jamie Baillie, ni la personne plaignante dans ce dossier, ont pris la parole publiquement depuis le 24 janvier.

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