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Les conservateurs examinent leurs politiques sur les inconduites sexuelles

Conservative Leader Andrew Scheer speaks at the Manning Networking Conference in Ottawa on Friday, Feb. 9, 2018. THE CANADIAN PRESS/Justin Tang Photo: Justin Tang/THE CANADIAN PRESS
Stephanie Levitz, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

OTTAWA — Le président du Parti conservateur du Canada a annoncé dimanche que sa formation examinait l’ensemble de ses politiques internes à la suite des allégations d’inconduite sexuelle contre d’anciens députés.

Scott Lamb a déclaré que cet examen figure en tête de liste des priorités de l’enquête indépendante visant à déterminer comment Rick Dykstra a pu demeurer candidat en 2015 même si les dirigeants du parti savaient qu’il avait fait l’objet d’allégation d’agression sexuelle.

Le chef conservateur Andrew Scheer, avait ordonné la tenue d’une enquête externe après que des cadres supérieurs eurent révélé qu’ils avaient discuté de la possibilité de retirer à M. Dykstra l’imprimatur du parti avant d’y renoncer.

L’ancien député de la circonscription de St. Catherines, en Ontario, a réfuté les allégations, lesquelles n’ont pas été confirmées par un tribunal ou par La Presse canadienne.

M. Lamb n’a pas voulu dire si l’enquête avait officiellement commencé ou si un échéancier avait été déterminé.

M. Scheer a promis que les conclusions de l’enquête seront rendues publiques.

Scott Lamb est devenu président du Parti conservateur en 2016. Il n’a pas été impliqué dans les tractations entourant la candidature de M. Dykstra.

Même si le parti pensait s’être doté de politiques fortes pour lutter contre le harcèlement en milieu de travail, il veut maintenant approfondir le sujet à la suite des diverses allégations, a-t-il ajouté.

«Quand on voit ce qui se passe, on veut bien revenir en arrière et se demander si on n’a pas oublié quelque chose, si on peut améliorer quelque chose», a-t-il dit.

Le Nouveau Parti démocratique est lui aussi aux prises avec les fantômes d’un passé pas si récent. Il a suspendu du caucus le député Erin Weir, qui fait face à des allégations de harcèlement. La formation a donné jusqu’au 20 février à d’éventuelles victimes pour dénoncer l’élu de la Saskatchewan. Par ailleurs, une troisième femme a rapporté ce week-end avoir été victime d’inconduite de l’ancien député Peter Stoffer.

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