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Transco Montréal: rejet de l’entente de principe

Photo: Archives TC Media

MONTRÉAL — Les chauffeurs d’autobus de Transco Montréal ont largement rejeté l’entente de principe, lundi soir, à Montréal.

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco-CSN (STTT-CSN) ont rejeté en assemblée générale l’entente de principe intervenue avec l’employeur il y a environ deux semaines.

L’entente de principe avait été conclue le 31 janvier à la suite de deux journées de grève. Les 330 chauffeurs d’autobus de Transco Montréal étaient retournés au travail le lendemain.

Présentée aux membres lundi soir, elle a été rejetée à 83 pour cent, par voie de scrutin secret, a indiqué le syndicat par communiqué.

Le syndicat a soutenu que l’employeur devra «considérer sérieusement ce rejet s’il ne veut pas que les conductrices et les conducteurs exercent à nouveau leur mandat de grève».

Selon le communiqué, les syndiqués ont «longuement argumenté sur la question des augmentations salariales qui ne réussissent pas à maintenir leur pouvoir d’achat».

Les 330 chauffeurs sont responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire dans la région de Montréal. Environ 15 000 écoliers avaient donc été privés de transport par autobus durant deux jours à Montréal.

La grogne s’installe chez plusieurs chauffeurs d’autobus d’écoliers, syndiqués auprès de différentes organisations syndicales, qui trouvent que l’enveloppe consacrée à leur rémunération n’est pas suffisante pour obtenir des augmentations de salaire qui suivent au moins la hausse du coût de la vie.

Ces chauffeurs, syndiqués à la CSD, à la CSN et auprès de plusieurs grands syndicats affiliés à la FTQ, dont Unifor, les Teamsters, les Métallos et le Syndicat québécois des employés de service (SQEES), travaillent pour différents transporteurs privés qui ont des contrats avec les commissions scolaires.

Au cours d’une entrevue avec La Presse canadienne il y a une semaine, le Syndicat des Teamsters, affilié à la FTQ, prévenait qu’il n’était «pas impossible» qu’il y ait d’ici un mois ou six semaines la tenue de votes de grève dans certaines de ses unités d’accréditation qui négocient présentement le renouvellement de leur convention collective.

Les Teamsters représentent environ 1000 chauffeurs dans une vingtaine d’unités d’accréditation, dans plusieurs régions, dont Montréal, Québec et Gatineau. Une dizaine d’entre elles négocient présentement le renouvellement de leur convention collective, indiquait alors Stéphane Lacroix, directeur du service des relations publiques au syndicat.

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