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Les enseignants de Nouvelle-Écosse mécontents de la réforme de l’éducation

Andrew Vaughan / La Presse Canadienne Photo: Andrew Vaughan

HALIFAX — Quelque 9300 enseignants des écoles publiques de la Nouvelle-Écosse se prononcent mardi sur des moyens de pression qui pourraient être appliqués dès jeudi.

Liette Doucet a indiqué mardi matin que l’exécutif du Syndicat des enseignants de la Nouvelle-Écosse se réunirait mercredi à la suite du vote des membres. Elle précise que si les membres accordent un mandat de grève à leur exécutif, tous les moyens de pression seront sur la table, notamment une grève du zèle, des grèves tournantes ou même la grève générale.

Puisque la convention collective est toujours en vigueur, une grève générale serait illégale: le syndicat et les enseignants seraient alors passibles d’amendes importantes.

Le syndicat a étonné, la semaine dernière, en demandant à ses membres de se prononcer sur des moyens de pression à exercer au moment jugé opportun. Le syndicat tente de convaincre le gouvernement de suspendre la réforme dans le secteur de l’éducation, qui prévoit notamment d’abolir les sept conseils scolaires anglophones de la province, et de créer un «collège des enseignants», qui serait chargé d’encadrer la pratique de la profession.

Le rapport d’une firme de consultants recommande aussi qu’un millier de directeurs, de directeurs adjoints et de superviseurs ne soient plus membres de l’unité d’accréditation syndicale.

Le ministre de l’Éducation, Zach Churchill, a indiqué la semaine dernière que les directeurs et autres administrateurs scolaires devront choisir d’ici un an entre leur accréditation syndicale et leur poste: s’ils choisissent leur adhésion au syndicat, ils devront retourner enseigner.

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