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Projet pilote de caméras sur les autobus scolaires

Le transport scolaire reprend son cours avec l’arrivée de la rentrée. Photo: Archives Métro
Lia Lévesque, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

Le ministère des Transports lance un projet pilote d’installation de caméras sur les autobus d’écoliers, dans plusieurs régions du Québec, afin de connaître l’ampleur réelle du phénomène du non-respect de la réglementation lorsque ces autobus sont immobilisés.

Le ministre André Fortin en a fait l’annonce, vendredi à Gatineau — l’une des villes où sera mené ce projet pilote.

Ce sont ainsi 13 autobus dans des régions rurales, urbaines et de banlieues qui seront équipés de telles caméras, qui filmeront à l’extérieur des autobus et non à l’intérieur.

Trois autobus en seront équipés à Montréal, deux à Québec, autant à Laval et à Sherbrooke, et un à Châteauguay, autant dans les Laurentides, sur la Côte-Nord et en Outaouais.

Chacun de ces autobus sera équipé de plusieurs caméras, dirigées de façon à percevoir tout l’environnement de l’autobus, afin de déceler les dépassements illégaux des autobus scolaires immobilisés, a précisé le ministre Fortin au cours d’une entrevue.

Le projet pilote commencera le 12 mars et durera 45 jours.

«Un groupe de travail sera formé pour les analyser (les données) et voir les prochaines étapes à prendre, à savoir si on veut se lancer dans un projet plus formel de caméras sur les autobus», a expliqué le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports.

C’est l’entreprise privée Bus patrouille, une entreprise québécoise, qui défraie les coûts de l’installation des caméras sur les autobus. «Il n’y a pas de frais pour le gouvernement, pour le projet pilote comme tel, ne serait-ce que les frais qui sont associés à l’analyse de données», a précisé le ministre Fortin.

L’analyse des données sera faite à la fois par le ministère des Transports du Québec, la Société de l’assurance-automobile du Québec, l’Union des municipalités, l’Association des chefs de police du Québec et le Directeur des poursuites criminelles et pénales.

Le ministre ne voit pas de problème à annoncer à l’avance ce projet, même si certains automobilistes pourraient alors être tentés de faire plus attention — ce qu’ils n’auraient pas fait s’ils avaient ignoré l’installation de cet équipement.

«Si les automobilistes changent leurs comportements, et bien tant mieux. À la base, c’est ce qu’on vise: l’amélioration de la sécurité routière. Donc si les automobilistes prennent ça comme un signe qu’il est nécessaire pour eux de changer leurs habitudes, tant mieux», a opiné le ministre Fortin.

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