Confinement dans des écoles au Nouveau-Brunswick: trois jeunes arrêtés pour des menaces
BATHURST, N.-B. — Le service de police de Bathurst a annoncé, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’arrestation de trois jeunes individus en lien avec des menaces qui ont forcé quatre écoles à prendre des mesures de confinement lundi. L’enquête sur cette affaire se poursuit.
Le début de semaine a été mouvementé pour les élèves de quatre écoles francophones de Bathurst, au Nouveau-Brunswick, qui se sont retrouvés confinés dans leur classe ou dans l’école.
Un confinement complet, avec interdiction de circuler pour les élèves et les membres du personnel, a été ordonné un peu avant 10 h 00 dans deux écoles, soit l’établissement secondaire Nepisiguit et l’établissement intermédiaire Place-des-Jeunes. La mesure d’urgence a été levée un peu avant midi.
Ces mesures de sécurité, appelées «code rouge», ont été prises en raison de la publication récente d’images menaçantes sur les médias sociaux, a confirmé la police de Bathurst à La Presse canadienne.
De manière préventive, les deux autres écoles francophones de Bathurst, l’Académie Assomption et la Cité de l’Amitié, ont procédé à un confinement sécuritaire à l’intérieur.
Selon la coordonnatrice des relations stratégiques du District scolaire francophone Nord-Est, Annie LeBlanc-Levesque, c’est la Police régionale B.N.P.P., responsable des secteurs ruraux au nord de Bathurst, qui aurait ordonné le confinement des écoles.
Une équipe d’intervenants a été déployée dans les écoles afin d’évaluer l’état de stress et d’anxiété causé par les événements.
Des autobus scolaires ont aussi été envoyés pour ramener à la maison les élèves qui le souhaitaient.
Des services de psychologues seront offerts aux élèves et aux membres du personnel.