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L’accusé Butcher semblait «calme» devant les ambulanciers

Andrew Vaughan / La Presse Canadienne Photo: Andrew Vaughan

HALIFAX — L’accusé de meurtre Nicholas Butcher semblait «calme» en recevant les soins des ambulanciers le matin où Kristin Johnston a été trouvée morte, malgré le fait qu’il avait une main amputée et 13 lésions profondes au cou, a appris le jury, mercredi, à Halifax.

Lors du procès pour meurtre au deuxième degré, l’ambulancier Sean Collins a raconté qu’il s’était trouvé avec Nicholas Butcher, âgé de 35 ans, à l’arrière de l’ambulance en route vers l’hôpital. L’ambulancier avait été appelé à intervenir au domicile de Mme Johnston, une professeure de yoga originaire de Montréal, dans la région de Halifax, le 26 mars 2016.

M. Collins a affirmé que Nicholas Butcher semblait «contrarié, mais calme», soulignant qu’il y avait des lacérations sur son cou et sur le poignet de sa main encore intacte.

L’ambulancier a indiqué que l’accusé demandait à répétition que sa mère soit jointe par téléphone.

Le chirurgien Jonathan Trites a affirmé que Nicholas Butcher avait 13 blessures nettes au cou: sept au centre, et trois de chaque côté de la partie supérieure du cou. Il a indiqué qu’aucune ne faisait plus de trois centimètres.

M. Trites a fait écho à l’avocat de la défense Peter Planetta en disant qu’il y aurait eu potentiellement menace à la vie si les blessures au cou n’avaient pas été soignées.

Selon ce qui a été dit plus tôt cette semaine, Nicholas Butcher aurait dit à une répartitrice du 911 qu’il avait tué sa copine et avait tenté de s’enlever la vie. Il a plaidé non coupable à l’accusation de meurtre au deuxième degré.

Des témoins ont affirmé que l’accusé demeurait avec Mme Johnston au moment de sa mort et qu’elle avait rompu la relation quelques heures auparavant.

Harry Lehmann, qui résidait dans une unité au sous-sol de la maison de Mme Johnston, a déclaré qu’il s’était réveillé vers 4h30 et avait entendu des chaussures frappant le sol un peu après 5h. Il a alors supposé que l’homme et la femme revenaient à l’instant à la maison.

M. Lehmann a affirmé qu’aux environs de 7h, il avait décidé d’aller faire du lavage dans une salle commune. Environ une demi-heure plus tard, il aurait entendu quelqu’un descendre les marches puis fouiller dans un espace de rangement, avant d’entendre quelque chose être traîné au sol.

Environ cinq minutes plus tard, il a entendu un bruit «mécanique», s’apparentant à un micro-ondes. Peu après, il a entendu les sirènes de la police.

Le procès se poursuit jeudi avec d’autres témoins appelés par la Couronne.

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