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La petite Rosalie Gagnon a été poignardée à mort

Hommages à Rosalie Gagnon devant la maison où la fillette a été retrouvée. Photo: Jacques Boissinot/La Presse canadienne

QUÉBEC — Rosalie Gagnon, cette fillette âgée de deux ans qui avait été trouvée sans vie dans une poubelle, mercredi, à proximité d’une résidence unifamiliale de l’arrondissement Charlesbourg, a été tuée par arme blanche.

La cause du décès a été confirmée vendredi après-midi par l’agente Cyndi Paré, du Service de police de la ville de Québec (SPVQ), qui faisait le point sur l’enquête au terme de l’autopsie qui avait été préalablement pratiquée à Montréal.

«Évidemment, plusieurs éléments sont encore recherchés, a-t-elle dit au cours d’un point de presse. Je ne peux pas entrer dans les détails.»

Entre-temps, le SPVQ a érigé un poste de commandement mobile dans le secteur de Beauport dans l’espoir d’amasser de nouveaux éléments de preuve dans l’enquête sur la mort de l’enfant. De nombreux policiers ratissent les environs.

Ils sont notamment à la recherche d’un bac à ordures résidentiel qui a disparu sur l’avenue De Gaulle. On ignore si l’arme du crime pourrait s’y trouver.

«Nous savons que le bac à ordures dans lequel nous avons découvert le corps de Rosalie Gagnon n’est pas relié directement à la résidence où il a été retrouvé, a dit Mme Paré. Nous sommes à la recherche d’un résidant du quartier qui pourrait constater l’absence de son bac.»

Le SPVQ a lancé un appel aux habitants du secteur près de l’avenue De Gaulle dans le but d’entrer en contact avec le propriétaire du bac en question.

Pour sa part, la mère de l’enfant, Audrey Gagnon, âgée de 23 ans, est toujours détenue. Elle a comparu jeudi au palais de justice de Québec sous des chefs d’entrave au travail d’un policier, de bris de probation et de méfait.

«Mme Gagnon a été arrêtée pour meurtre dans le cadre de l’enquête, a affirmé l’agente Paré. Il est difficile de prévoir les autres actions qui seront menées par les enquêteurs. L’enquête des crimes majeurs se poursuit.»

Celle-ci a ajouté qu’un dossier avait été soumis au Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui prend ensuite la décision en ce qui a trait au dépôt des accusations.

Audrey Gagnon, qui est connue des milieux policiers, avait été appréhendée mercredi soir, mais elle n’était pas seule lorsque les policiers l’ont retrouvée.

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