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Une grève dans le transport scolaire aura lieu à Montréal

autobus scolaires
Photo: Archives | Métro
La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Environ 4000 élèves de et à l’ouest de l’île de Montréal seront privés de transport scolaire, lundi matin, en raison d’une grève de leurs chauffeurs d’autobus. Par contre, les 2500 écoliers de la Rive-Sud, qui risquaient eux aussi de se retrouver sans transport scolaire, pourront se rendre à l’école en autobus, puisque ces chauffeurs ont accepté de ratifier un nouveau contrat de travail.

Ainsi, les commissions scolaires des Trois-Lacs, à Vaudreuil-Dorion, et Lester-B.-Pearson, à Dorval, seront touchées par cet arrêt de travail, dont on ignore la durée puisqu’il s’agit d’une grève générale illimitée.

La grève n’annule toutefois pas la tenue des classes.

Réunis en assemblée, 78 pour cent des travailleurs des Autobus Lucien Bissonnette qui étaient présents à la rencontre ont voté contre les dernières offres patronales.

Les salaires sont au centre du litige, selon le syndicat des Teamsters qui les représente.

Le syndicat ajoute que la grève avait déjà été repoussée «afin de donner une dernière chance aux négociations». Or, les dernières rencontres n’ayant pas permis de dénouer l’impasse, la grève générale illimitée sera déclenchée, a ajouté le directeur des communications des Teamsters, Stéphane Lacroix.

Grève évitée sur la Rive-Sud

Par ailleurs, la grève est évitée chez deux transporteurs scolaires de la Rive-Sud.

Les travailleurs de Sogesco oeuvrant pour Autobus Rive-Sud division Sainte-Julie ont voté à 100 pour cent en faveur d’un nouveau contrat de travail.

La nouvelle convention collective, d’une durée de trois ans, comprend notamment des augmentations salariales de 7,5 pour cent.

Quant aux salariés de la division de Longueuil, 70 pour cent d’entre eux ont accepté un nouveau contrat de travail d’une durée de cinq ans et qui prévoit une augmentation salariale de 11,5 pour cent.

Les salaires des chauffeurs d’autobus scolaires varient entre 20 000 $ et 25 000 $ par année, selon le syndicat qui salue ces nouvelles ententes permettant «un certain rattrapage, notamment en ce qui a trait à l’Indice des prix à la consommation».

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