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Liste préliminaire des victimes de Toronto

Photo: Galit Rodan / La Presse Canadienne

TORONTO — Dix passants ont été tués et 14 autres blessés, lundi après-midi, par une camionnette bélier qui a roulé sur des trottoirs achalandés du nord de Toronto. Le coroner en chef de l’Ontario a prévenu mardi que leur identité ne serait pas connue avant quelques jours, mais voici ce que l’on sait jusqu’ici des personnes tuées:

Munir Alnajjar

Le septuagénaire de la Jordanie était en visite chez des membres de sa famille à Toronto. M. Alnajjar et sa femme étaient au pays depuis environ deux semaines, selon Harry Malawi, ami de la famille et président de la Société jordano-canadienne.

La famille observe dans l’intimité une période de deuil de trois jours, précise M. Malawi.

«Nous sommes solidaires, nous voulons les aider, de toutes les façons possibles, à panser leurs plaies.»

Renuka Amarasingha

Mère monoparentale d’un garçon de sept ans, Mme Amarasingha était très active dans la communauté sri-lankaise de Toronto, a indiqué un membre du temple bouddhiste qu’elle fréquentait.

Le moine Ahangama Rathanasiri a raconté que Mme Amarasingha apportait chaque semaine des biscuits aux élèves de l’école du dimanche. Il précise que la communauté, déjà ébranlée dans ses certitudes sur la sécurité à Toronto, se mobilise par ailleurs pour soutenir le garçon, qui n’a maintenant plus de famille au Canada.

Le Conseil scolaire de Toronto a confirmé que Mme Amarasingha avait été employée des services d’alimentation dans différentes écoles depuis 2015. Selon le conseil, elle venait tout juste de terminer son premier jour de travail à l’école secondaire Earl Haig, lundi, lorsqu’elle a été fauchée.

Anne Marie D’Amico

La jeune femme était employée d’Invesco Canada, une firme américaine d’investissement qui a des bureaux près du lieu de la tragédie. Ses collègues de travail ont souligné sa bonne humeur légendaire.

Tennis Canada a aussi indiqué que Mme D’Amico était bénévole chaque été, depuis l’âge de 12 ans, aux tournois de la Coupe Rogers. Elle avait commencé comme chasseuse de balles, avant de se hisser dans les échelons de l’organisation.

La jeune femme avait fréquenté l’Université Ryerson de Toronto. Un ancien camarade de classe, Abdullah Snobar, se souvient aussi de sa bonne humeur, de son large cercle d’amis et de ses succès académiques.

Betty Forsyth

La mort de Betty Forsyth, une nonagénaire, a été annoncée par sa voisine de longue date, Mary Hunt.

Cette dernière dit avoir appris la nouvelle par un appel d’un proche de la victime.

Selon Mme Hunt, Betty Forsyth était une femme enjouée qui aimait nourrir les oiseaux et les écureuils lors de ses promenades quotidiennes dans son quartier.

Dorothy Sewell

La mort de la dame de 80 ans a été confirmée par son petit-fils, Elwood Delaney, de Kamloops, en Colombie-Britannique.

Il a décrit sa grand-mère comme une maniaque de sports, qui «aimait presque autant les Blue Jays et les Leafs que sa propre famille».

«On ne pouvait rêver d’une meilleure grand-maman.»

Un voisin rencontré sur les lieux de recueillement, Paul Matusiewicz, a parlé de Mme Sewell comme d’une «âme adorable».

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