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Les pompiers rappellent l’importance des cendriers

Photo: Michael Probst/La Presse canadienne

MONTRÉAL — Le Service de sécurité incendie de Montréal part en guerre contre la fâcheuse habitude de certains fumeurs de jeter leurs mégots de cigarettes dans les pots à fleurs et les plates-bandes, pourtant inflammables.

La chef de section Louise Desrosiers fait état d’un problème qui «prend de l’ampleur» alors que les lois refoulent depuis quelques années les fumeurs à l’extérieur.

L’engrais chimique peut s’enflammer jusqu’à cinq heures après avoir été exposé à la chaleur d’un mégot — un phénomène «sournois», reconnaît Louise Desrosiers.

L’an dernier, des articles de fumeurs éteints dans des terreaux, du paillis ou d’autres mélanges de terre ont provoqué une soixantaine d’incendies à Montréal seulement.

Les flammes qui ont dévoré le toit de l’édifice du journal Le Devoir plus tôt cette semaine ont justement pris naissance dans un pot de fleur. Le jour même, un autre incendie s’était déclaré pour la même raison dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, soulignent les pompiers.

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