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Lisée admet se sentir plus «léger» depuis le départ de Martine Ouellet

Le chef péquiste Jean-François Lisée n’a pas voulu critiquer Martine Ouellet, au lendemain de l’annonce de sa démission comme chef du Bloc québécois, et il l’a même présentée comme «une extraordinaire pédagogue pour l’indépendance».

Invité à dire s’il lui ouvrirait grands les bras, si elle désirait revenir au Parti québécois, il a indiqué que la question ne se posait pas, puisque Mme Ouellet a dit vouloir prendre du recul et ne pas soumettre sa candidature en vue des élections québécoises, le 1er octobre.

Mais Mme Ouellet a aussi dit, lundi, qu’elle ne se retirait pas de la vie politique en quittant la direction du Bloc, le 11 juin prochain. Elle siège présentement à titre de députée indépendante à l’Assemblée nationale.

M. Lisée s’est refusé à la blâmer, bien qu’elle ait critiqué les souverainistes qui ont peur, les députés démissionnaires du Bloc et les anciens chefs bloquistes Mario Beaulieu et Gilles Duceppe. Après maintes questions sur ses impressions et son attitude envers Mme Ouellet, il a fini par admettre que «oui», il se sentait plus léger aujourd’hui.

Il a surtout parlé de la nécessité de regrouper les forces souverainistes, après la crise qu’a traversée le Bloc québécois depuis des mois.

«Je ne suis pas dans la controverse; je suis dans le rassemblement. Donc, j’appelle à ce que toutes les forces souverainistes travaillent ensemble dans la même direction. On a un cap; on a une méthode; on a une passion; que tous ceux qui veulent aller dans cette direction-là tirent dans la même direction», a-t-il lancé.

Candidats
Le chef du Parti québécois a rencontré la presse, mardi à Montréal, pour présenter trois candidats en vue du scrutin du 1er octobre: Frédéric Lapointe dans Maurice-Richard (anciennement Crémazie, dans la portion nord de l’île de Montréal), Farida Sam, dans L’Acadie (aussi dans le nord de l’île de Montréal) et Cédric Gagnon-Ducharme, dans Borduas (Beloeil, Mont-Saint-Hilaire).

«On ne peut pas faire du Québec un pays sans les immigrants», a lancé Mme Sam, qui est déjà membre du comité sur la diversité du Parti québécois. Fière souverainiste, elle a souligné qu’il fallait «libérer le Québec des mains de celui qui le met en otage».

M. Lapointe, de son côté, a dirigé la Ligue d’action civique qui a combattu la corruption et la collusion. M. Lisée l’a présenté comme «une des forces de moralisation de la société québécoise».

Quant à M. Gagnon-Ducharme, il était président du Centre québécois en droit de l’environnement. Il a grandi dans Borduas, qu’il souhaite représenter, et a travaillé comme avocat en protection de la jeunesse, en droit pénal, familial et criminel.

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