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L’Union européenne est derrière Justin Trudeau

BRUXELLES — L’Union européenne s’est résolument rangée lundi derrière le premier ministre canadien Justin Trudeau, qualifié de «malhonnête» et de «faible» par le président américain, Donald Trump, à l’issue du sommet du G7 de La Malbaie.

Le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas, a déclaré que l’Union européenne (UE) «appuie sans réserve» la déclaration commune publiée samedi à la fin du sommet des leaders des sept puissances économiques (G7).

Le président américain avait accepté la déclaration commune des leaders du G7 sur le commerce, mais il s’en est retiré un peu plus tard, dans l’avion. Il s’est plaint d’avoir été surpris par les critiques de M. Trudeau, lors de sa conférence de presse de clôture, à l’égard des tarifs douaniers imposés récemment par Washington.

M. Schinas a précisé lundi que «l’Union européenne continuera à défendre un système multilatéral international fondé sur des règles» communes. Il a ajouté que le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avait remercié M. Trudeau «pour l’excellente préparation et la présidence de ce difficile sommet».

La première ministre britannique, Theresa May, a également fait des pieds et des mains, lundi, afin de remercier M. Trudeau «pour son leadership et sa présidence habiles» de ce qu’elle a qualifié de «sommet difficile, avec parfois des discussions très franches».

Mme May a déclaré à la Chambre des communes que les autres pays du G7 «avaient exprimé leur profonde déception face à la décision injustifiée des États-Unis d’appliquer des droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium», et qu’ils avaient appelé au dialogue afin d’éviter l’escalade.

À Londres, le maire Sadiq Khan a dit espérer que M. Trump reconsidérera des politiques comme la récente hausse des tarifs douaniers sur l’acier et l’aluminium en provenance d’Europe, de Chine, du Mexique, du Canada et d’ailleurs.

«J’espère qu’il réfléchira à ce que disent ses plus proches alliés — pas seulement le Royaume-Uni, mais aussi le Canada, l’Allemagne et le Japon: ce ne sont pas des ennemis, ce sont des amis», a-t-il déclaré à l’Associated Press. «Quand il y a une guerre commerciale, tout le monde y perd.»

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