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Promotion de la souveraineté: Jean-François Lisée défend sa stratégie

Jean-François Lisée Photo: Josie Desmarais/Métro

WENDAKE, Qc — Le chef péquiste Jean-François Lisée défend l’approche retenue par son parti en matière de promotion de la souveraineté. Il n’est pas question d’en déroger.

Il affirme en parler à toute occasion, sur toutes les tribunes, rejetant du revers de la main les critiques sévères formulées récemment par le doyen de l’Assemblée nationale et député péquiste François Gendron, qui ne sera pas candidat aux prochaines élections.

En entrevue à La Presse canadienne, diffusée dimanche dernier, M. Gendron blâmait le Parti québécois, tenu responsable de ne pas avoir fait la promotion et la pédagogie de l’option souverainiste auprès des Québécois, depuis l’échec du référendum de 1995.

«À partir de quel moment ça devient suffisant pour certains qui aimeraient qu’on en parle plus?», s’est interrogé M. Lisée, jeudi.

«Ça devient un débat dominant lorsqu’on s’approche de la décision et on va s’approcher de la décision en 2022, et à ce moment-là, vous allez en avoir pour votre argent», a promis le chef souverainiste, en point de presse, en marge de la tenue d’une réunion de son caucus visant à peaufiner la stratégie électorale du parti avant la pause estivale.

Il a réaffirmé la position du PQ, à savoir que le parti renonce à tenir un référendum dans un premier mandat, pour préparer le terrain lors d’un second mandat.

À leur entrée au caucus, les députés péquistes semblaient partagés sur la question.

Il y avait une absence remarquée: celle du député d’Abitibi-Ouest, François Gendron, dont la sortie récente a jeté une ombre sur la rencontre.

Certains, comme le député de Bertrand, Claude Cousineau, partageaient son avis: «J’aurais préféré qu’on en parle plus», de souveraineté, a-t-il commenté.

La députée de Marie-Victorin, Catherine Fournier, a constaté que le PQ «a pu pendant un temps mettre de côté la promotion de l’indépendance».

Selon la députée Mireille Jean, «on n’en parle jamais assez de souveraineté».

Le député de Matane, Pascal Bérubé, rappelle que «tout le monde sait qu’on est souverainistes».

D’autres ont refusé de se prononcer.

Au terme d’une longue réflexion, le député de Rousseau, Nicolas Marceau, a eu droit à une ovation de ses collègues après avoir confirmé qu’il serait à nouveau candidat à l’élection du 1er octobre.

Il s’est dit très confiant de voir le PQ «l’emporter haut la main» ce jour-là.

Nouveau candidat

M. Lisée a présenté un nouveau candidat, qui vient enrichir son «équipe santé», formée de la députée de Taillon, Diane Lamarre, et de la candidate dans Taschereau, Diane Lavallée, ancienne présidente de la FIQ (Fédération des infirmières): le Dr Éric Tremblay, vice-président de l’organisme Médecins québécois pour un régime public, qui sera candidat du PQ dans Repentigny.

Plan de transport de la CAQ

L’opposition péquiste en a profité pour critiquer le plan de transport de la région de Montréal rendu public la veille par la Coalition avenir Québec (CAQ).

Selon le député Martin Ouellet, il s’agit d’un projet «pharaonique» aux visées clairement «électoralistes», dessiné sur mesure pour les circonscriptions situées dans la couronne de Montréal.

Il reproche aussi à la CAQ de présenter un projet de transport sans fixer d’objectif de réduction du nombre de véhicules ni d’objectif de lutte aux gaz à effet de serre.

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