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Le PQ s’oppose aux plaques de voitures en anglais

Archives Métro Photo: Getty Images/iStockphoto

MONTRÉAL — Les Québécois pourront obtenir des plaques d’immatriculation personnalisées pour leur voiture dès la fin du mois, mais le Parti québécois s’oppose à l’affichage de mots en anglais, ce qu’entend permettre la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ).

Le PQ soutient qu’il devrait être interdit d’inscrire tout message dans une autre langue que le français, alors que la loi 150 précise que les plaques doivent respecter la Charte de la langue française.

Autant le gouvernement libéral que la SAAQ soutiennent que les plaques d’immatriculation personnalisées sont conformes à la charte puisque celles-ci sont achetées et affichées par des particuliers et non par des entreprises.

Par courriel, la porte-parole du ministre des Transports André Fortin précise que les expressions en anglais ou dans toute autre langue seront acceptées tant que «le véhicule est au nom d’une personne physique et utilisé à des fins non commerciales».

Cette décision de la SAAQ a soulevé l’ire du porte-parole du Parti québécois en matière d’identité nationale Pascal Bérubé. Dans une entrevue accordée au quotidien La Presse, il a déclaré que c’était «inacceptable». «On invite la SAAQ à se ressaisir», a-t-il ajouté.

Rejoint par La Presse canadienne, il a défendu ses propos en disant avoir été «bien cité» par le quotidien, mais n’a pas voulu commenter davantage.

«J’ai dit ce que j’avais à dire, c’est au ministre des Transports de se prononcer», a mentionné M. Bérubé qui considère que la SAAQ contourne l’esprit de la loi.

Du côté de la SAAQ, le porte-parole Mario Vaillancourt réitère que tout message peut être affiché tant qu’il respecte l’utilisation de la police de caractère standard de chiffres et de lettres utilisée par la plupart des États occidentaux.

Certaines restrictions sont tout de même imposées aux conducteurs, soit que le message n’exprime pas d’«insouciance à l’égard de la sécurité routière»; «une idée obscène ou scandaleuse»; la promotion de «la perpétration d’une infraction criminelle».

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