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Lisée dit s’inspirer de René Lévesque pour surprendre le 1er octobre

Parti Quebecois Leader Jean-Francois Lisee calls on the government to cancel the bonus to specialized doctors during question period in the National Assembly, in Quebec City on Wednesday, March 14, 2018. THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot Photo: Jacques Boissinot/La Presse canadienne
Martin Leblanc, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Jean-François Lisée s’inspire de René Lévesque et de Lucien Bouchard, et espère suivre leurs traces pour surprendre et faire élire un gouvernement péquiste cet automne.

Le chef du Parti québécois (PQ) a fait cette déclaration, mercredi, alors qu’il lançait sa précampagne électorale dans l’Est de Montréal, un secteur qui a été abandonné par les libéraux depuis 15 ans, selon M. Lisée.

Celui qui se retrouverait en troisième place des intentions de vote avoue se sentir comme un «underdog» et dit aimer cela.

Jean-François Lisée rappelle qu’il se trouvait dans la même situation au début de la course au leadership du PQ en 2016 et qu’il l’a emporté.

Il ajoute que René Lévesque était aussi sous-estimé en 1976, tout comme le camp du Oui lors des référendums. En 1995, les souverainistes ont obtenu l’appui de 49,4 pour cent de la population québécoise. M. Lisée précise que ce résultat serait amplement suffisant pour lui le 1er octobre prochain.

Encore plus récemment, le chef péquiste soutient que «même Lucien Bouchard» était négligé au début de la campagne électorale de 1998.

«Tout le monde disait que Jean Charest gagnerait», lance Jean-François Lisée.

Ce dernier se montre confiant d’effectuer une remontée en raison de son «équipe extrêmement compétente à travers le Québec» et des propositions crédibles de son parti.

«Je serais plus inquiet si les propositions de François Legault étaient sensées, mais elles ne le sont pas et ça aide beaucoup», clame le chef du PQ, sourire en coin.

M. Lisée joue la carte de la confiance en affirmant que «ça fait partie de l’histoire du Parti québécois d’être considéré comme le « dark horse » au début de la campagne et de surprendre en gagnant. Je suis très heureux de ma place. On va répéter l’histoire du Parti québécois qui surprend.»

Absent durant l’été?

Alors que le gouvernement Couillard multiplie les annonces quotidiennes et que M. Legault, qui figure en tête des sondages, présente ses candidats caquistes aux quatre coins de la province, Jean-François Lisée a été plus discret dans les médias récemment.

Interrogé à ce sujet, le chef péquiste s’est d’abord justifié en disant avoir profité de la saison estivale pour faire le tour du Québec.

«J’ai vu vos collègues (journalistes) à Chibougamau, aux Îles-de-la-Madelaine, à Rimouski, en Gaspésie, dans les Laurentides, en Montérégie, etc.», énumère M. Lisée avant d’avouer avoir pris «un peu de vacances» avec ses enfants.

«Je pense que c’est une saine habitude de vie. C’est un signal que le premier ministre (sic), futur premier ministre, doit envoyer, que c’est normal, que quelle que soit votre fonction, vous preniez un peu de temps avec votre famille.

«Un parti qui veut faire tant pour les familles doit donner l’exemple», selon le leader du PQ.

Puis, un brin ironique, Jean-François Lisée a dit souhaiter que François Legault, qui n’a pas pris de vacances cet été, aura suffisamment d’énergie pour lutter jusqu’à la fin de la campagne électorale.

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