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Cannabis: les nouvelles succursales de vente dévoilées

Société québécoise du cannabis : Dévoilement du concept des succursales (Groupe CNW/Société québécoise du cannabis (SQDC)) Photo: Courtoisie, SQDC

La Société québécoise du cannabis (SQDC) a dévoilé jeudi les toutes premières images de ses succursales de vente. Celles-ci ouvriront leurs portes à partir du 17 octobre prochain, date de l’entrée en vigueur officielle de la loi fédérale de légalisation du cannabis.

Ce sont au total 150 produits qui seront offerts dans les boutiques de la société, qui feront en moyenne près de 2000 pieds carrés. Joint par Métro, le porte-parole de l’organisation, Mathieu Gaudreault, assure que cette structure sera relativement la même pour tous les établissements. L’offre, elle, sera centrée sur quelques produits en particulier.

«On parle de fleurs de cannabis séchées, de fleurs fraîches, d’huile, de gélules et de produits pré-roulés», explique-t-il, soulignant au passage que la société comptera «six fournisseurs distincts» pour garnir ses comptoirs à l’échelle de la province.

Dans un communiqué envoyé aux médias, la société dit vouloir d’abord «informer la population sur les caractéristiques des boutiques» avec cette sortie publique, à deux mois presque jour pour jour de la légalisation.

Trois sections

De manière générale, chaque boutique de vente sera structurée en trois sections bien précises. À leur entrée, les clients seront tout d’abord accueillis dans un vestibule, où un gardien de sécurité les attendra. Celui-ci ne permettra l’accès qu’aux citoyens âgés de 18 ans et plus, tel que le veut la loi.

Une fois cette étape passée, les clients pourront passer par la zone-conseil. Celle-ci rassemblera plusieurs stations interactives où les citoyens auront rapidement «accès à de l’information visant une consommation éclairée et responsable du cannabis», affirme le porte-parole Mathieu Gaudreault.

Les clients pourront enfin se déplacer «au cœur» de la succursale, là où un affichage «simple et éducatif» les attendra, ainsi que des comptoirs explicatifs pour obtenir toute l’information relative à la nature des produits. C’est là précisément que la vente de produits se déroulera.

Une dernière section du magasin sera enfin réservée à l’entreposage des produits en stock, avance M. Gaudreault. Cette zone ne sera pas accessible au grand public.

 Courtoisie, SQDC

Information et sensibilisation

Selon le porte-parole, le visuel dévoilé jeudi «démontre l’importance qu’accorde la SQDC à l’information, à l’éducation et au conseil». C’est l’interaction et la documentation qui permettra d’informer les clients quant aux risques associés à la consommation du cannabis, plaide-t-il. Des ressources d’aide seront également disponibles sur place «au besoin».

Dans un souci de ne pas promouvoir la consommation de cannabis, mais également de préserver les clientèles plus vulnérables, la façade des magasins de la société ne permettra pas aux piétons d’apercevoir les produits à l’intérieur, à l’image de la vente de cigarettes dans les dépanneurs ou les épiceries. «La boutique sera clairement identifiée, mais il n’y aura aucune démonstration physique des produits de l’extérieur», assure le relationniste.

Tous les employés auront de plus reçu une formation pour accompagner le consommateur dans son choix le plus éclairé possible, ajoute M. Gaudreault. «Ça fait partie des dispositions légales de la loi. La formation est donnée à tout le monde, sans exception.»

Zones accessibles

Le 19 juillet dernier, la SQDC a annoncé la signature d’un nouveau bail dans la région de Montréal, dans l’arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie. L’organisation a du même coup confirmé que quatre boutiques devraient ouvrir sur l’île de Montréal dès le mois d’octobre, et que ce nombre pourrait être porté à six d’ici la fin de l’automne 2018.

La société d’État vise globalement l’ouverture d’une vingtaine de succursales en octobre prochain à travers toute la province. «D’autres s’ajouteront d’ici 2020», indique là-dessus le porte-parole de l’organisation. La vente en ligne devrait aussi être fonctionnelle dès le jour 1 de la légalisation, «afin de desservir l’ensemble du territoire». On prévoit un prix d’environ 6$ pour un gramme, en moyenne.

Tous les établissements de la SQDC auront bel et bien «pignon sur rue», assure le porte-parole. Elles seront localisées dans des zones «facilement accessibles» par la population.

Les points de vente devront toutefois être obligatoirement éloignés d’un minimum de 250 mètres des écoles. Dans la région de Montréal, cette règle est même établie à 150 mètres.

Dans son communiqué, la société rappelle qu’elle est actuellement à la recherche d’employés «à temps plein et à temps partiel» pour combler des plages horaires et ainsi assurer un service 7 jours sur 7. Des postes de conseiller et de directeur sont notamment affichés sur le site de l’organisation.

 Courtoisie, SQDC

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