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Étude: progrès pour les immigrants au travail

La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — L’Institut du Québec (IdQ) affirme qu’il y a eu de nombreux progrès de 2016 à 2017 au Québec dans l’intégration des immigrants au marché du travail.

Dans une étude dévoilée mardi, l’organisme s’attarde à le démontrer en citant plusieurs données liées aux taux de chômage des immigrants.

Après avoir oscillé entre 10 et 13 pour cent depuis 2007, le taux de chômage des immigrants âgés de 25 à 54 ans a fléchi à 8,7 pour cent l’année dernière. De plus, de janvier à août derniers, le taux de chômage de cette clientèle a chuté de 8,1 à 6 pour cent.

L’Institut du Québec a observé que le taux d’emploi des immigrants âgés de 25 à 54 ans au Québec est en hausse depuis 2014 et a presque rattrapé celui observé en Ontario.

En revanche, l’an dernier, le taux de chômage des immigrants âgés de 25 à 54 arrivés depuis moins de cinq ans s’élevait à 14,1 pour cent au Québec alors qu’il atteignait 9,3 pour cent en Ontario et 7,3 pour cent en Colombie-Britannique.

Quant au taux de rétention des immigrants, qui mesure leur nombre resté au Québec plusieurs années après leur arrivée, il s’établit désormais à 84,3 pour cent cinq ans après leur arrivée et 81,8 pour cent dix ans après leur arrivée.

À ce chapitre, l’Institut du Québec a constaté que le Québec se classe derrière l’Ontario, bien que l’écart se soit amoindri au cours des dernières années. Le Québec est aussi derrière la Colombie-Britannique et l’Alberta, mais devant les provinces des Maritimes, le Manitoba, Terre-Neuve-et-Labrador et la Saskatchewan.

L’étude signale aussi qu’en 2017, le Québec a accueilli 52 388 immigrants permanents et que 76 pour cent d’entre eux se sont établis à Montréal. Parmi eux, 42 pour cent connaissaient la langue française.

Dans son rapport de 2016, l’Institut du Québec émettait quelques recommandations qu’il reproduit dans sa plus récente étude.

Il proposait notamment de favoriser l’accueil d’immigrants ayant des diplômes décernés par des institutions plus valorisées sur le marché du travail et dont la réputation et les standards de qualité sont semblables à ceux des établissements canadiens. Il suggérait aussi d’améliorer l’adéquation entre les compétences des immigrants et la demande des employeurs, et d’améliorer la reconnaissance des compétences pour les métiers et professions régis par des ordres professionnels.

Il proposait aussi d’offrir rapidement aux immigrants des formations d’appoint de courte durée et de les accompagner dans ce processus.

L’Institut du Québec affirme que son étude regroupe les données économiques les plus à jour sur l’intégration et la rétention des immigrants au Québec.

L’organisme est issu d’un partenariat entre le Conference Board du Canada et HEC Montréal.

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