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QS veut accorder plus d’autonomie aux hygiénistes dentaires

Quebec Solidaire co-spokesperson Manon Masse speaks to the Chamber of Commerce while campaigning Wednesday, September 19, 2018 in Montreal. At a downtown Montreal hotel last week, Quebec solidaire co-spokesperson Masse looked out at members of the city's business community and calmly declared she wanted a revolution. THE CANADIAN PRESS/Ryan Remiorz Photo: Ryan Remiorz/La Presse canadienne

MONTRÉAL — Québec solidaire a proposé lundi de réformer le Code des professions du Québec afin d’accorder plus d’autonomie aux hygiénistes dentaires.

Le parti a expliqué qu’il souhaite ainsi «en finir avec la mainmise des dentistes sur les hygiénistes dentaires».

Les hygiénistes pourraient ainsi travailler sans la supervision d’un dentiste, a expliqué la co-porte-parole Manon Massé.

Dans la majorité des provinces canadiennes, explique Québec solidaire, les hygiénistes dentaires peuvent effectuer des actes non médicaux comme les examens d’évaluation sommaires, la prévention, les nettoyages ou la pose de scellants sans la supervision d’un dentiste.

Ce n’est qu’au Québec et à l’Île-du-Prince-Édouard que les hygiénistes dentaires doivent être supervisés par un dentiste, affirme le parti, qui estime que cette approche réduit l’accès de la population aux soins dentaires en plus de faire augmenter le prix des services.

Québec solidaire estime que cette réforme aurait dû être faite depuis longtemps.

La réforme proposée aurait pour effet de faire baisser le prix des services de prévention, selon le parti, puisque les soins seraient désormais prodigués par un professionnel au lieu de deux. Elle permettrait aussi aux hygiénistes dentaires de pratiquer hors des cabinets privés de dentiste, par exemple dans les CLSC ou les CHSLD, ce qui favoriserait les soins préventifs.

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