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Dimanche marque la Journée pour le travail décent

Photo: Josie Desmarais

En cette Journée mondiale pour le travail décent, des centrales syndicales québécoises reviennent à la charge avec leur revendication d’un salaire minimum de 15 $ l’heure.

À ce chapitre, le président de la CSN, Jacques Létourneau, signale que le nouveau gouvernement caquiste veut sauter des étapes.

«On a un nouveau premier ministre qui souhaite créer des emplois à 25 $ l’heure. Nous, on dit:  »Commençons donc par les travailleurs et travailleuses qui sont dans le bas de l’échelle »», a-t-il lancé en entrevue téléphonique avec La Presse canadienne.

M. Létourneau estime que 800 000 salariés québécois gagnent actuellement en deçà de 15 $ l’heure et peinent à «joindre les deux bouts».

La CSN exhorte également le gouvernement à agir sur le plan de la précarité. Dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre, il est tout à l’avantage des entreprises de rehausser les conditions de travail de leurs employés, fait valoir M. Létourneau.

Même si les Québécois sont tout de même «choyés», ils n’échappent pas à la tendance mondiale d’accroissement des inégalités, souligne pour sa part le président de la FTQ, Daniel Boyer.

«Les riches sont de plus en plus riches. Les pauvres sont de plus en pauvres. Et c’est vrai aussi chez nous au Canada et au Québec, relève-t-il. Il y a encore beaucoup de gains à faire.»

M. Boyer soutient que — nonobstant le parti au pouvoir — la FTQ ne démordra pas de causes telles que l’instauration d’un régime d’assurance médicaments public et universel et la hausse du salaire minimum.

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