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Enquête sur les femmes autochtones: peu de progrès au gouvernement

Marion Buller, Chief Commissioner of the National Inquiry into Missing and Murdered Indigenous Women and Girls, pauses while speaking to a reporter after a news conference at Haida House at the Museum of Anthropology, in Vancouver on Thursday, July 6, 2017. A request for a two-year extension from the national inquiry into missing and murdered Indigenous women and girls is being met with a mixed response from First Nations leaders across Canada. THE CANADIAN PRESS/Darryl Dyck Photo: Darryl Dyck/La Presse canadienne

SAINT-JEAN, T.-N.-L. — La commissaire en chef de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a déclaré qu’elle n’avait pas vu beaucoup de progrès de la part du gouvernement fédéral depuis la publication du rapport provisoire de l’enquête l’an dernier.

L’enquête entend aujourd’hui son dernier témoignage à Saint-Jean, à Terre-Neuve-et-Labrador. Des témoins ont demandé aux autorités d’inclure les survivants de l’exploitation sexuelle dans les programmes de surveillance et de protection des victimes de la traite de personnes.

L’enquête avait demandé une prolongation de deux ans plus tôt cette année, mais le gouvernement fédéral lui a plutôt alloué six mois.

La commissaire en chef, Marion Buller, a salué la force et l’honnêteté des familles et des survivants qui ont témoigné au cours du long processus d’audiences. Elle a aussi indiqué que l’enquête devrait se contenter de la courte prolongation même si cette dernière ne sera pas suffisante, estime-t-elle, pour terminer le travail de manière satisfaisante.

Les parties présenteront leurs conclusions définitives durant des événements publics à Calgary et à Ottawa plus tard cette année, avant que les commissaires ne rédigent leur rapport final.

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