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Milieu des affaires: ministres économiques salués

MONTRÉAL — Le trio économique du nouveau gouvernement Legault suscite l’enthousiasme du milieu des affaires, tout comme la nomination d’autres ministres à vocation primordiale pour les gens d’affaires, comme au Travail, à l’Éducation et à l’Immigration.

La pénurie de main-d’oeuvre inquiète tant la petite et moyenne entreprise que la grande, donc tant la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante que le Conseil du patronat du Québec souhaitent que le gouvernement Legault s’y attaque de façon prioritaire.

«L’équipe économique, ce n’est pas que trois ministres dans un poste qui a une allure économique. Dans la réalité, le plus grand défi, c’est la main-d’oeuvre. Donc pour nous, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, c’est un ministre économique. Dans le même ordre d’idée, le besoin d’avoir une main-d’oeuvre qualifiée, et bien c’est le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur qui a lui aussi une responsabilité économique très grande, de même que le ministre de l’Immigration», a expliqué au cours d’une entrevue Yves-Thomas Dorval, président du CPQ.

Selon lui, même si les nouveaux ministres caquistes ont peu d’expérience en politique, ils sont «très compétents» et solides au plan du développement économique et comprennent les enjeux déterminants pour le monde des affaires. Il cite à cet effet Christian Dubé au Conseil du trésor, Pierre Fitzgibbon à l’Économie et à l’Innovation, de même qu’Éric Girard aux Finances.

À la FCEI, la vice-présidente principale, Martine Hébert, espère qu’en plus de s’attaquer rapidement au problème de la pénurie de main-d’oeuvre, les nouveaux ministres du gouvernement Legault s’attarderont aux problèmes de productivité, de réglementation excessive et de lourdeur du fardeau fiscal pour les PME.

«Ce ne sont que quelques exemples des préoccupations des propriétaires de PME», a commenté Mme Hébert. Elle se montre optimiste. «J’ai bon espoir que le gouvernement sera à leur écoute.»

Mme Hébert souligne d’ailleurs la forte présence de gens d’affaires dans ce conseil des ministres — des gens «pragmatiques, axés sur les résultats», ce qui «représente des plus-values dans la gestion d’un État».

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