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Une Canadienne accusée de vandalisme en Thaïlande

The Associated Press Photo:
La Presse canadienne - La Presse Canadienne

GRANDE PRAIRIE, Alb. — La mère d’une Canadienne qui a été arrêtée dans le nord de la Thaïlande pour avoir vandalisé un mur ancien plaide que sa fille a fait une erreur en état d’ébriété.

Tara Schneider, de Grande Prairie, en Alberta, a raconté qu’elle avait reçu un appel de sa fille, Brittney, vers 3 h 30 du matin, jeudi.

«Elle m’a dit: « Maman, j’ai des ennuis »», a confié Mme Schneider en entrevue avec La Presse canadienne.

«Elle m’a dit: « Je suis correcte, mais je suis en prison ». Je lui ai demandé ce qu’elle avait fait et elle me l’a dit, et notre appel a pris fin abruptement parce qu’ils lui ont pris le téléphone à ce moment-là.»

Des caméras de surveillance auraient filmé la Canadienne Brittney Schneider et le Britannique Furlong Lee utilisant de la peinture en aérosol pour écrire un message sur un mur de la fameuse porte historique Thapae Gate, dans la province de Chiang Mai, dans le nord du pays, vers 4 h, heure locale, jeudi. Mme Schneider est âgée de 22 ans, alors que M. Lee a 23 ans.

Le colonel Teerasak Sriprasert, chef de la police de Chiang Mai, a déclaré qu’ils demeuraient détenus. Ils ont été accusés de vandalisme sur des artéfacts anciens, ce qui est passible d’une peine de prison de dix ans et d’une amende d’un million de bahts thaïlandais (environ 40 000 $ CAN).

Selon le colonel, les deux accusés ont admis avoir commis ce geste en raison de leur état d’ivresse.

M. Lee, qui est originaire de Liverpool, a reconnu avoir écrit «Scouser Lee», alors que Brittney Schneider dit avoir inscrit la lettre «B» en dessous.

La porte Thapae Gate date du 13e siècle et fait partie d’un mur ancien qui encercle le noyau central de Chiang Mai.

Brittney Schneider a confié à sa mère qu’elle était ivre et qu’elle avait suivi son camarade britannique.

«Après avoir écrit la lettre B, elle a su tout de suite que c’était mal, a soutenu sa mère. Elle savait, et elle a arrêté de le faire.»

La dame est bouleversée par les accusations qui pèsent contre sa fille.

«C’est quelque chose que pourrait faire, franchement, mon fils. Je suis désolée de le dire, mais pas ma fille, pas ma Brittany, a-t-elle expliqué. Elle n’a jamais rien fait de mal dans sa vie.»

Un représentant d’Affaires mondiales Canada a indiqué être au courant des accusations.

«Des services consulaires sont fournis à une personne de citoyenneté canadienne qui a été arrêtée en Thaïlande, lit-on dans la déclaration du porte-parole Philip Hannan. Des représentants consulaires canadiens sont en contact avec les autorités locales pour recueillir de l’information additionnelle.»

Il n’a pas voulu donner plus de détails pour des raisons de respect de la vie privée.

Mme Schneider dit avoir travaillé avec le consulat. La famille a notamment envoyé de l’argent pour sa caution, qui se chiffrait à 6000 $.

«Cela a été envoyé, et elle sera libérée lundi», a-t-elle précisé.

La jeune femme ne pourra toutefois pas quitter le pays jusqu’au procès. Sa mère ira donc en Thaïlande pour la rejoindre.

«Je voudrais être là pendant qu’elle attend son procès , pour ne pas qu’elle soit seule», a-t-elle indiqué.

— Avec les informations de Colette Derworiz à Edmonton et de l’Associated Press.

Note aux lecteurs: Dans une citation tirée de la version précédente, La Presse canadienne faisait erronément dire à Tara Schneider qu’elle «voudrait être là pendant qu’elle attend pour voyager». En réalité elle a déclaré qu’elle «voudrait être l’être pendant qu’elle attent son procès».

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