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Les douanes canadiennes essaient la «blockchain»

Man in uniform watching monitor with x-ray of baggage checking passengers in airport. Photo: Getty Images/iStockphoto

MONTRÉAL — L’Agence des services frontaliers du Canada et le port de Montréal se lancent dans l’essai d’une technologie visant à optimiser le transport de marchandises à l’aide de la puissance de la chaîne de blocs (blockchain en anglais).

L’agence des douanes fédérale et le deuxième plus grand port du pays feront l’essai d’une base de données numérique qui fonctionne comme un «grand livre distribué», partageant et synchronisant les données des transporteurs maritimes, des ports et des grossistes du monde entier.

Mais des experts préviennent que la transition du monde de la navigation maritime vers l’ère numérique pourrait être cahoteuse, car le partage des données dépend de la coopération entre concurrents et que la sécurité reste une question sans réponse.

La nouvelle technologie a été développée par IBM et le géant danois des conteneurs d’expédition, Maersk. Manav Gupta, un expert en infonuagique d’IBM, a expliqué que la plate-forme numérique TradeLens remplacera le papier par des formulaires électroniques et suivra les conteneurs plus précisément, ce qui permettra d’économiser du temps et de l’argent.

Depuis le lancement de TradeLens en août, plus de 90 organisations ont rejoint le groupe, notamment les ports de Halifax, Singapour et Rotterdam, le porte-conteneurs Pacific International Lines et les autorités douanières australiennes et néerlandaises.

Les experts affirment que les habitudes bien établies du secteur, la méfiance vis-à-vis la collaboration entre concurrents et les préoccupations persistantes concernant la sécurité numérique constituent des obstacles potentiels.

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