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Une Canadienne échappe à la prison en Thaïlande

Chinag Mai News / The Associated Press Photo: Chinag Mai News
Colette Derworiz - La Presse canadienne

Une touriste canadienne arrêtée dans le nord de la Thaïlande pour avoir vandalisé une muraille ancienne avec de la peinture en aérosol évite la prison, mais devra néanmoins payer une amende de 4000$.

Brittney Schneider, originaire de Grande Prairie, en Alberta, a été arrêtée le 18 octobre avec Lee Furlong, un Britannique, après avoir vandalisé avec de la peinture un mur de la Tha Pae Gate — une muraille du 13e siècle qui encercle le coeur de la ville de Chiang Mai.

Accusés d’avoir vandalisé un artéfact ancien, les deux touristes risquaient une peine maximale de 10 ans de prison et une amende pouvant aller jusqu’à 40 000$.

Brittney Schneider, qui a eu 23 ans plus tôt ce mois-ci, avait déjà déclaré qu’elle était «ridiculement saoule» lorsque son ami et elle ont trouvé un contenant de peinture en aérosol et l’ont ramassé.

Ils ont tous deux comparu devant un tribunal de la Thaïlande lundi.

«Nous sommes entrés et le juge a dit nos noms et nous nous sommes levés», a raconté Mme Schneider, jointe par La Presse canadienne à Chiang Mai. «Au début, elle nous avait condamnés à deux ans de prison et à une amende de 100 000 bahts (4000$ CAN). Puis elle a fait une pause et a réduit la peine à un an de prison et à la même amende.»

«Je l’ai regardée et j’ai dit: « La prison? » Et elle a réduit la peine à une condamnation avec sursis d’un an et à une amende de 100 000 bahts.»

Le jeune Canadienne a dit qu’elle avait failli s’évanouir en entendant la juge la condamner initialement à la prison.

Elle a affirmé qu’elle avait beaucoup appris au cours du dernier mois.

«Je suis vraiment désolée pour ce que j’ai fait à tout le monde en Thaïlande», a-t-elle déclaré. «J’ai appris qu’il fallait faire des recherches sur un pays avant de s’y rendre et comprendre sa culture et les choses qui y sont importantes — comme les monuments, les temples et tout ça — avant de partir.»

Brittney Schneider ne sait pas encore quand elle pourra rentrer chez elle. Son ami britannique et elle doivent attendre que le tribunal envoie des documents aux autorités de l’immigration indiquant que leur dossier est clos.

Sa mère, Tara Schneider, et sa tante se trouvent en Thaïlande depuis que les accusations ont été portées. Mme Schneider s’est dite soulagée de pouvoir bientôt ramener sa fille à la maison.

Brittney Schneider espère que les autres apprendront de son expérience.

«Je suis vraiment désolée pour ce que j’ai fait», a-t-elle assuré. «J’espère que les autres personnes qui ont vu mon histoire pourront apprendre de mon erreur et ne pas faire la même chose.»

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