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Pas de vague de retour d’extrémistes au Canada

ADRIAN WYLD / La Presse Canadienne Photo: Adrian Wyld/La Presse canadienne

OTTAWA — Les Canadiens partis à l’étranger pour grossir les rangs de groupes extrémistes comme Daech (le groupe armé État islamique) ne reviennent pas au pays en nombre important, malgré les échecs de ces forces islamistes en Irak et en Syrie, indique un nouveau rapport fédéral.

Le rapport annuel sur la menace terroriste au Canada n’anticipe pas une vague de retour au pays de ces extrémistes, car bon nombre de ces gens n’ont plus de documents de voyage valides, se trouvent sur une liste d’interdiction de vol ou craignent d’être arrêtés en sol canadien.

D’autres veulent rester à l’étranger pour continuer de combattre avec les groupes extrémistes, ont été capturés ou sont morts.

Alors que les membres de Daech se dispersent, le gouvernement libéral est sous pression pour expliquer ce qu’il fait pour contenir toute menace que présenteraient des extrémistes revenant au Canada.

Le rapport indique que quelque 190 personnes ayant des liens avec le Canada sont soupçonnées d’activités terroristes à l’étranger et qu’environ 60 autres sont revenues au pays — un nombre resté inchangé au cours des trois dernières années.

Les activités de ces Canadiens dans divers pays pourraient comprendre des combats de première ligne, de la formation, du soutien logistique, des collectes de fonds ou des études dans des écoles aux influences extrémistes.

Un «nombre relativement faible» de ces 60 personnes est revenu de Turquie, d’Irak ou de Syrie, indique le rapport, sans fournir plus de détails.

Les conservateurs ont pressé le gouvernement de questions à la Chambre des communes sur la sécurité des Canadiens — accusant les libéraux d’accueillir ces extrémistes à bras ouverts.

Le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, a déclaré que les forces de sécurité et de renseignement du Canada collaboraient avec leurs homologues internationaux pour enquêter sur les Canadiens qui se sont rendus à l’étranger pour rejoindre des djihadistes.

Il a maintes fois exprimé sa confiance dans la capacité des agences de sécurité à gérer toute menace que ces personnes pourraient constituer au Canada.

La priorité est d’enquêter sur leurs activités, de rassembler les preuves nécessaires et de les poursuivre en justice, a dit M. Goodale mardi. «C’est notre objectif numéro un.»

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