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L’organisme Fillactive s’étend dans d’autres provinces canadiennes

Mark Schiefelbein / The Associated Press Photo: Mark Schiefelbein / The Associated Press

MONTRÉAL — L’organisme Fillactive, qui cherche à dissuader les filles d’abandonner le sport à l’adolescence, prend de l’expansion.

Au terme d’une campagne de financement d’un an qui lui a permis d’amasser 11M$, l’organisme a maintenant les reins assez solides pour s’implanter dans de nouvelles provinces.

La présidente fondatrice de Fillactive, Claudine Labelle, se réjouit de voir son projet arrivé «à maturité».

Son expertise a été sollicitée en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Écosse et en Alberta, où de cinq à dix écoles s’ajouteront cette année aux 280 établissements déjà mobilisés au Québec et en Ontario.

Des athlètes olympiques prendront part à tournée d’introduction dans ces nouvelles écoles participantes, notamment pour répondre à ce que Claudine Labelle décrit comme un «manque de modèles» actifs pour les jeunes filles.

Entre les âges de 12 et 17 ans, celles-ci perdent confiance en elles-mêmes et en leurs habiletés motrices, déplore-t-elle. Selon Fillactive, neuf filles sur dix ne pas répondent pas aux normes canadiennes en matière d’activité physique au terme de leur parcours à l’école secondaire.

Claudine Labelle raconte avoir elle-même «complètement décroché» lors de cette période de sa vie, malgré avoir «eu la piqûre de l’activité physique en bas âge».

Aujourd’hui, elle se donne pour objectif non pas de former des médaillées olympiques, mais bien des filles qui prendront plaisir à bouger pour le reste de leurs jours.

Pour ce faire, elle mise sur les adolescentes qui aiment déjà le sport afin de provoquer un certain effet d’entraînement dans le cadre de la mise en place d’un programme d’entraînement d’une durée de huit à dix semaines.

Ce programme, orchestré en partenariat avec les milieux scolaires, peut être personnalisé par les enseignants, dans un esprit de camaraderie et non de compétition, et culmine par un parcours festif de cinq à dix kilomètres.

«Il n’y a pas de chronométrage, il n’y a pas de classement. On amène les filles à s’encourager entre elles, fait valoir Claudine Labelle. Ce type d’événement va bien au-delà du fait de bouger.»

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