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Bon rendement en lecture des écoliers du pays

TORONTO – Les élèves de quatrième année du Canada obtiennent dans l’ensemble un bon rendement en lecture mais pourraient faire mieux.

C’est ce qu’indiquent les résultats du Programme international de recherche en lecture scolaire (PIRLS).

En 2011, ce programme a évalué plus de 325 000 élèves issus de 45 pays et économies, dont plus de 23 000 élèves canadiens.

Les élèves de quatrième année du Canada ont obtenu un bon rendement en lecture, en affichant un score de 548, qui est nettement supérieur à la valeur médiane fixée à 500.

Le rendement le plus élevé a été obtenu par les élèves de la région administrative spéciale de Hong Kong, de la Fédération de Russie, de la Finlande et de Singapour.

Le rendement des élèves de l’Irlande du Nord, des États-Unis et du Danemark était également supérieur à celui des jeunes canadiens.

Les filles ont affiché un meilleur rendement que les garçons en lecture; toutefois, cet écart entre les sexes était plus petit au Canada que dans la plupart des autres pays évalués.

Par ailleurs, au Canada comme dans les autres pays, les écoles fréquentées par une plus grande proportion d’enfants de milieu nanti font état de résultats plus élevés en lecture.

L’environnement linguistique des élèves canadiens continue de jouer un rôle dans leur rendement.

Ainsi, les élèves inscrits dans le système scolaire de langue minoritaire francophone ont obtenu des résultats inférieurs à ceux des élèves inscrits dans le système scolaire de langue majoritaire anglophone.

Toutefois, au Québec, il n’y a aucun écart significatif entre le rendement des élèves du système scolaire de langue minoritaire anglophone et celui des élèves du système scolaire de langue majoritaire francophone.

Dans la foulée de ce rapport, le Conseil des ministres de l’Éducation du Canada (CMEC) affirme que le rendement des jeunes Canadiens pourrait être meilleur. Il estime que tous les élèves du Canada ne sont pas, au moment de leur entrée à l’école, aussi disposés à apprendre qu’ils pourraient l’être.

Au Canada, les enseignants affirment dans une proportion de quatre sur cinq que leur enseignement est affecté, au moins dans une certaine mesure, par le manque de connaissances et de compétences préalables nécessaires de la part des élèves.

Les deux tiers du personnel enseignant affirment que l’enseignement est affecté par le manque de sommeil des élèves, tandis qu’un tiers signale que l’enseignement est affecté par les carences nutritionnelles des élèves.

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