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Maxime Bernier de passage dans les Maritimes

Quebec MP Maxime Bernier looks down as he speaks at a press conference in Ottawa on Thursday, Aug. 23, 2018. THE CANADIAN PRESS/Adrian Wyld Photo: La Presse canadienne

SAINT-JEAN, N.-B. — À la recherche de soutien pour son nouveau Parti populaire du Canada, Maxime Bernier a prononcé jeudi un discours devant des gens d’affaires du Nouveau-Brunswick. Il s’agit de sa première incursion dans les provinces maritimes depuis la fondation de la formation, il y a quatre mois.

Il a plaidé en faveur de l’oléoduc Énergie Est, d’une réduction de la péréquation et de l’élimination des obstacles au commerce interprovincial.

Devant une soixantaine de membres de la Chambre de commerce de la région de Saint-Jean, M. Bernier a déclaré que le gouvernement fédéral devait user de son autorité pour relancer le projet d’Énergie Est qui est très populaire dans ce secteur du Nouveau-Brunswick.

«Au cours du débat sur Énergie Est, on aurait pu croire que le maire de Montréal, Denis Coderre, avait le pouvoir de bloquer le projet, à lui tout seul, a déploré M. Bernier. Plus récemment, le nouveau premier ministre québécois François Legault a laissé entendre qu’il pourrait lui aussi bloquer un projet d’oléoduc national lorsqu’il a déclaré qu’il n’y avait ‘aucune acceptabilité sociale’ au Québec.»

Maxime Bernier est l’unique député de son parti qui, selon les sondages, tarde à convaincre les électeurs de sa pertinence. Il demeure au ras des pâquerettes dans les sondages nationaux.

Selon lui, les gouvernements provinciaux et les communautés autochtones n’ont pas le pouvoir d’empêcher la construction d’un oléoduc national.

Il promet d’utiliser la compétence fédérale en matière de transport interprovincial pour assurer que le projet sera terminé s’il est relancé.

M. Bernier a soutenu que le Parlement pouvait faire fi des oppositions locales en exerçant son autorité et en déclarant que tout projet est de l’intérêt national.

Le chef du Parti populaire a affirmé qu’il était temps de réduire les paiements aux provinces et de cesser de récompenser celles qui ne pouvaient pas adopter de meilleures politiques économiques.

Il ne croit pas que les conservateurs d’Andrew Scheer soient prêts à lancer une discussion ouverte sur la question.

«Ses députés québécois vont paniquer», a-t-il lancé.

Lors des dernières élections fédérales, les 32 sièges des provinces maritimes ont été remportés par les libéraux. M. Bernier y voit une occasion de rassembler les mécontents des principaux partis et ceux qui n’avaient pas voté.

«Trente pour cent des Canadiens n’ont pas voté lors des dernières élections fédérales. C’est un marché énorme pour nous. Si nous n’en avions que la moitié, ce serait formidable», a-t-il dit.

M. Bernier doit participer à un rassemblement partisan jeudi soir à Saint-Jean et vendredi à Halifax.

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