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Procès Oland: dévoilement de textos de la maîtresse

Andrew Vaughan / La Presse Canadienne Photo: Andrew Vaughan
Chris Morris, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

SAINT-JEAN, N.-B. — Le téléphone portable du multimillionnaire assassiné Richard Oland n’a jamais été retrouvé, mais des échanges de messages texte avec sa maîtresse ont été enregistrés par un logiciel de sauvegarde.

«J’ai besoin de votre corps», a écrit Diana Sedlacek dans un message, tard le 5 juillet 2011 — la veille du jour où Richard Oland, âgé de 69 ans, a été battu à mort dans son bureau de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.

Les messages ont été lus mercredi lors du procès pour meurtre au deuxième degré de son fils, Dennis Oland.

Les amoureux, tous deux mariés à l’époque, préparaient un voyage à Portland, au Maine, du 15 au 19 juillet 2011. Mais le soir ou la nuit du 6 juillet, Richard Oland a été assassiné. Il a été frappé plus de 40 fois, principalement à la tête, avec une arme en forme de hache et un marteau. Ces armes n’ont jamais été retrouvées.

Les procureurs de la Couronne ont déclaré à la cour que Dennis Oland, un conseiller en investissement âgé de 50 ans, était mécontent de la relation extraconjugale de son père, la décrivant comme un «souci familial».

Plus tôt mercredi, l’agent Dave MacDonald, du département de la police scientifique de Saint-Jean, a avoué que le fait d’avoir plié et rangé la veste que portait Dennis Oland le 6 juillet 2011 n’avait pas été pas la meilleure façon de gérer ce qui est devenu un élément de preuve clé.

Le policier a indiqué que le blouson sport marron griffé Hugo Boss qu’avait porté Oland lorsqu’il avait rendu visite à son père tard dans la journée du 6 juillet 2011, avait été saisi par la police de Saint-Jean environ une semaine plus tard.

La veste a ensuite été enroulée, placée dans un sac en papier de 30 centimètres sur 30 centimètres et entreposée par la police.

Plus de quatre mois plus tard, lorsque le blouson a été testé par un médecin légiste, plusieurs taches de sang ont été détectées. Elles ont ensuite été liées au profil d’ADN de Richard Oland.

L’agent MacDonald a avoué qu’en rétrospective, le fait d’avoir plié le veston et de l’avoir conservé longtemps dans un petit sac a augmenté les risques de transfert de taches d’une partie du vêtement à une autre. Cependant, le policier a déclaré qu’il considérait qu’il s’agissait d’une pièce «sèche» avec peu de chances de transfert.

Le tribunal s’est fait dire que le blouson, qui avait été nettoyé à sec dans les jours qui ont suivi le meurtre, est le seul vêtement de Dennis Oland qui a été retrouvé avec des traces de sang et d’ADN de son père.

Dennis Oland est accusé du meurtre au deuxième degré de son père. Il a plaidé non coupable.

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