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Desjardins refuse de se laisser discréditer

Photo: Archives Métro

MONTRÉAL – Martine Desjardins «serait extraordinaire» comme députée, a lâché samedi Pauline Marois lorsqu’elle a été invitée à commenter les rumeurs qui envoient la leader étudiante au Parti québécois (PQ), rumeurs que la présidente de la FEUQ a «catégoriquement» niées.

La première ministre, qui assistait à la cérémonie de commémoration nationale de Richard Garneau à la Maison symphonique de Montréal, a toutefois refusé de commenter davantage ce dossier.

Son ministre des Relations internationales, Jean-François Lisée, a pour sa part fait valoir qu’il serait «prématuré» de parler d’une telle candidature et précisé qu’«à sa connaissance», aucune démarche n’avait été entreprise en ce sens.

Le député péquiste de Rosemont a néanmoins fait remarquer que les leaders étudiants avaient toujours eu leur place dans les rangs du PQ, citant notamment les anciens ministres Claude Charron et André Boisclair et la nouvelle recrue Léo Bureau-Blouin, qui était à la barre de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) avant de faire le saut en politique aux dernières élections.

«Mais pour madame Desjardins, ce n’est vraiment pas le moment», a-t-il suggéré.

La principale intéressée abonde dans le même sens. En entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne, elle a balayé du revers de la main les informations véhiculées dans le quotidien La Presse samedi matin.

«Je nie catégoriquement (avoir été approchée), tous partis politiques confondus», a tranché Martine Desjardins.

«Je pense qu’on essaie, à une semaine du sommet (sur l’enseignement supérieur), de mettre plus de pression sur les acteurs qui y seront, mais il ne faudrait pas non plus véhiculer de fausses rumeurs.»

Martine Desjardins reconnaît d’emblée qu’une carrière en politique l’intéresserait. Elle ne s’en cache pas et l’a d’ailleurs évoqué dans plusieurs entrevues au cours des derniers mois.

Mais la leader étudiante juge insultant que certains laissent entendre qu’elle tente de tirer profit de son actuelle position à la tête de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) pour se «monnayer une carrière politique».

Le mandat de Mme Desjardins à la tête de la fédération étudiante prendra fin le 30 avril.

Et si par la suite, elle devait effectivement se lancer dans l’arène politique, elle refuse de préciser sous quelle bannière elle le ferait — et ce, même si les positions qu’elle défend se rapprochent davantage des valeurs du PQ que celles des autres formations politiques à l’Assemblée nationale.

«C’est vraiment hypothétique comme question, je n’y répondrai pas», a-t-elle lancé, signalant au passage qu’elle était «contente qu’on reconnaisse ses compétences en matière d’éducation» lorsqu’on lui a rapporté les propos de Pauline Marois.

Et si par la suite, elle devait effectivement se lancer dans l’arène politique, elle refuse de préciser sous quelle bannière elle le ferait — et ce, même si les positions qu’elle défend en matière d’éducation se rapprochent davantage des valeurs du PQ que celles des autres formations politiques à l’Assemblée nationale.

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