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Une pièce d’un cent pour la cause de la santé

Photo: Archives Métro

Lorsque la Monnaie royale canadienne a cessé de distribuer les pièces d’un cent, le 4 février, elle a proposé de les donner à des œuvres de bienfaisance. Ce conseil n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Les fondations d’établissements de santé du Québec ainsi que celle de Desjardins réclament ces pièces qui traînent dans les fonds de tiroirs. Métro s’est entretenu avec la porte-parole de l’Opération Vide-Tirelire, qui a été officiellement lancée lundi, Marie Gregoire, .

À quoi servira l’argent amassé?
Ce sera pour les projets qui sont portés par les fondations des hôpitaux. Ça peut être pour acheter des nouveaux équipements ou améliorer le service. La Fondation Desjardins, elle, offrira des bourses d’études dans le domaine de la santé. L’Association des fondations d’établissements du Québec (AFÉSAQ) et la Fondation Desjardins se partageront les sommes recueillies.

Avez-vous des exemples concrets de projets qui seront réalisés grâce à l’argent amassé?
Dans les hôpitaux, il y a parfois des projets de recherche qui ont besoin d’équipements. L’argent peut servir à les aider. Ça pourrait aussi permettre, par exemple, d’acheter des ballons pour les enfants. De travailler physiquement avec les enfants qui ont des problèmes de santé mentale, ça les aide à avoir un meilleur moral. Ça peut aussi contribuer à l’achat de plus gros équipements.

Si une personne contribue à Montréal, est-ce que l’argent sera investi à Montréal?
Oui. Il y a des hôpitaux dans toutes les régions administratives du Québec qui participent à l’opération.

Qu’est-ce qui vous a plu dans cette cause?
Depuis longtemps, je suis active au sein de fondations, dont la Fondation les petits trésors de l’Hôpital Rivières-des-Prairies. Je sais à quel point c’est difficile d’amasser des sous pour ces causes. Avec l’appel de la Monnaie royal canadien, je trouvais que l’occasion était vraiment belle pour dire «on fait un petit ménage, on ramasse notre argent et on va le donner». Il y avait quelque chose de beau dans la simplicité du geste. Et ce qui est intéressant avec cette campagne, c’est qu’elle regroupe près de 50 fondations d’hôpitaux, en plus de la Fondation Desjardins. C’est partout à travers le Québec. C’est le début d’un mouvement.

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