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Bangladesh: Loblaw signe un accord sur la sécurité

Rédaction - La Presse Canadienne

TORONTO – Loblaw a annoncé mardi qu’elle signerait une entente pour améliorer la sécurité en matière d’incendie et des bâtiments au Bangladesh, où l’effondrement d’un édifice abritant plusieurs manufactures de vêtements a fait plus de 1100 morts en avril.

La compagnie faisait fabriquer dans cette bâtisse certains articles de sa gamme Joe Fresh.

Dans un communiqué, Loblaw a indiqué que cette décision témoignait de son désir de maintenir ses activités au Bangladesh et de sa certitude qu’une collaboration entre les détaillants, les manufactures, le gouvernement et les organisations non gouvernementales était essentielle pour assurer des changements à long terme dans le pays.

L’entreprise a également affirmé qu’elle tiendrait parole et enverrait de ses propres employés sur place afin qu’ils puissent lui rapporter directement ce qui s’y passe.

L’accord sur la sécurité incendie et bâtiments au Bangladesh est une entente d’une durée de cinq ans visant à améliorer la sécurité des travailleurs de l’industrie du vêtement bangladaise.

Plusieurs grands détaillants ont également signé l’entente, dont Benetton, H&M, C&A, Tesco, Primark et Inditex, propriétaire de Zara.

L’accord exige que les compagnies effectuent des inspections indépendantes en matière de sécurité, publient leurs rapports sur les conditions de travail et paient les réparations nécessaires.

En vertu de l’entente, les entreprises devront par ailleurs verser jusqu’à 500 000 $ par année pour financer l’initiative, cesser toute transaction avec les usines qui refusent d’améliorer la sécurité de leur bâtiment et permettre aux employés et à leurs syndicats d’avoir leur mot à dire dans ce dossier.

Des groupes de travailleurs ont félicité les détaillants ayant accepté de signer l’accord. Selon eux, cette entente contribuera à améliorer les conditions de travail dans l’industrie du vêtement au Bangladesh, réputées pour être médiocres. Depuis 2005, au moins 1800 employés de ce secteur ont été tués dans diverses circonstances.

L’accord survient deux ans après qu’une proposition similaire avancée par des syndicats eut été rejetée par plusieurs compagnies qui l’estimaient trop coûteuse et trop contraignante sur le plan légal. Le plus récent pacte est une version amendée du précédent.

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