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Les millionnaires sont éduqués, souvent immigrants

Photo: Métro
Pierre Saint-Arnaud - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Ceux qui doutaient encore du fait que l’éducation est un élément-clé de l’enrichissement feront bien de prendre note que 92 pour cent des millionnaires québécois détiennent un diplôme d’études supérieures.

Bien que moins élevée à l’échelle nationale, cette proportion n’en demeure pas moins à 80 pour cent de millionnaires canadiens détenant un diplôme d’études supérieures.

Une enquête réalisée par une filiale du groupe BMO dresse un portrait plutôt étonnant de ceux que l’on désigne comme des Québécois ou des Canadiens «à valeur nette élevée».

Outre le niveau élevé de scolarisation, on y apprend que les deux tiers des millionnaires québécois (64 pour cent) et canadiens (67 pour cent) ont bâti eux-mêmes leur fortune; celle-ci ne provient donc pas d’un héritage.

Par ailleurs, près de la moitié d’entre eux — 48 pour cent au Canada et 44 pour cent au Québec — sont des immigrants ou ont au moins un parent né en dehors du Canada.

Le Québec se distingue toutefois du reste du Canada d’une manière peu reluisante, soit sur la proportion de femmes millionnaires. À l’échelle nationale, les femmes représentent désormais le tiers des millionnaires, comparativement à 21 pour cent il y a trois ans. Au Québec, cette proportion atteint à peine le quart, en l’occurrence 24 pour cent.

Du côté des provinces atlantiques, celles-ci ont comme particularité que ce ne sont pas les deux tiers mais bien 83 pour cent des millionnaires qui ont bâti eux-mêmes leur fortune, de loin la plus forte proportion au pays. Le pourcentage de femmes millionnaires (37 pour cent) y est légèrement au-dessus de la moyenne canadienne (32 pour cent) et la proportion de personnes fortunées immigrantes ou de néo-canadiennes de première génération se situe à mi-chemin entre celles du Québec et du Canada, à 46 pour cent.

Le sondage a été mené en ligne par la firme Pollara entre le 28 mars et le 11 avril 2013 après de 305 Canadiens disposant d’un actif investissable d’un million de dollars ou plus — dont un sous-échantillon de 50 Québécois. La marge d’erreur de l’enquête est de plus ou moins 5,6 pour cent, 19 fois sur 20.

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