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Les garderies en milieu familial veulent la même reconnaissance que les CPE

Photo: Métro

Les responsables de service de garde en milieu familial (RSG) ont dévoilé, mardi, les principales revendications qu’elles entendent faire auprès du gouvernement.

Elles demandent en outre que leur travail soit reconnu au même titre que celui des employées des Centres de la petite enfance (CPE).

«Même si elles font le même type de travail que leurs consoeurs qui travaillent en CPE, le nombre d’heures de travail est de 50 heures par semaine [chez les RSG]. Dans le réseau des CPE, c’est 35 heures par semaine, estime Louise Chabot, présidente de la Centrale des Syndicats du Québec (CSQ). Ce qu’on veut, c’est la reconnaissance.»

Formés à 98% de femmes, les rangs des 15 000 RSG assurent 44% des 200 000 places dans le réseau public des services de garde, le reste allant aux CPE. Rappelons que l’entente entre le ministère de la Famille (MFA) et les syndicats de RSG signée en 2010 prendra fin en novembre.

À l’heure actuelle, les RSG, qui oeuvrent comme travailleuses autonomes, reçoivent une subvention de près de 21$ de la part du gouvernement, en plus d’une contribution parentale de 7$, à chaque jour et pour chaque enfant dont ils ont la charge. La Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ), filiale de la CSQ, qui représente plus de 13 000 RSG, demandera au gouvernement de revoir à la hausse cette subvention.

La FIPEQ aimerait aussi que le gouvernement prenne en considération le milieu familial quand il octroie des nouvelles places subventionnées. «Le milieu familial s’est senti un peu exclu dans l’attribution des places, affirme Mme Chabot. Pourtant, pour beaucoup de parents, surtout avec des enfants de 0 à 3 ans, le milieu familial est en très forte demande.»

Au bureau de la ministre de la Famille, Nicole Léger, on a préféré ne pas commenter les revendications des syndicats. L’attaché de presse de la ministre, Bruno-Pierre Cyr, a toutefois confirmé que les négociations auraient lieu à l’automne, au moins 90 jours avant l’échéance de l’entente, soit dans les délais prescrits par la loi.

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