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Construction: les négos reprennent

MONTRÉAL – Temporairement suspendus à la demande du conciliateur Julien Perron dimanche après-midi, les pourparlers entre l’Association de la construction du Québec et l’Alliance syndicale ont repris depuis 18 h 30.

C’est ce qu’a confirmé le porte-parole de l’Association, Éric Côté, à La Presse Canadienne. M. Côté a précisé que c’est à la demande du conciliateur que les deux parties sont retournées à la table de négociations.

Le conciliateur avait demandé aux deux parties d’entreprendre, chacun de leur côté, une réflexion sur une «problématique» — dont la nature n’a pas été précisée — avant qu’une reprise des négociations soit possible.

La grève en est à son septième jour. La grande majorité des chantiers de la province sont en arrêt de travail. Quelque 175 000 travailleurs de la construction sont sur les piquets de grève. Les principaux points en litige concernent les salaires, les horaires de travail et la mobilité de la main-d’oeuvre.

La première ministre Pauline Marois a brandi la menace d’une loi spéciale de retour au travail, si aucune entente n’intervenait avant son départ pour le Mexique, mercredi.

M. Côté avait indiqué, plus tôt dimanche, que la suspension des négociations visait à faire le point au sein des deux parties.

«Je pense qu’après 25 heures de négociations, il est normal qu’on puisse prendre un certain recul, c’est tout-à-fait louable, affirme M. Côté. Je ne commenterai pas la stratégie du conciliateur mais je pense que s’il a eu la sagesse de prendre cette décision, c’est qu’il le jugeait nécessaire.»

L’ACQ assure que la partie patronale a encore comme objectif d’en arriver à une entente négociée.

«On a entendu l’appel du gouvernement, c’est pourquoi on a été présent à la table des négociations depuis trois jours. Je pense que nous voulons continuer à travailler dans l’objectif d’avoir une entente négociée», ajoute M. Côté.

Un conciliateur a été nommé dans ce dossier par la ministre du Travail, Agnès Maltais, conformément à la loi sur les relations de travail dans l’industrie de la construction. Le mandat de Julien Perron est de tenter de rapprocher les parties patronales et syndicales.

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