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La parole à… Guy Rainville

Métro s’est entretenu avec Guy Rainville, le nouveau chef du Parti vert du Québec.

À quoi devez-vous votre victoire surprise sur l’ancien chef Scott McKay?
On a pris le temps de joindre des centaines de membres entre le 14 janvier et le
10 mars. J’ai beaucoup insisté sur notre programme démocratique. Si on arrive à faire élire des députés, ils n’auront pas de ligne de parti à suivre lors des votes.

Quels seront vos trois dossiers prioritaires?
Le premier, ce sera d’impliquer le plus de gens possible pour les élections partielles qui vont être déclenchées d’ici le 15 avril dans Pointe-aux-Trembles et Bourget. Ensuite, préparer la prochaine élection provinciale et recruter des candidats.
On veut passer de 108 à 125 candidats. Et puis, démontrer à la population que le Parti vert a aussi des positions sociales, économiques, culturelles, etc.

Des exemples?
Les entreprises coopératives, c’est très important chez nous. Prenez par exemple Boisaco et ses 650 employés, qui sont aussi propriétaires usagers. Pendant la crise, ils n’ont pas perdu d’emploi. Il faudrait aussi arrêter de voir la Santé essentiellement sous le point de vue curatif. Nous, on voudrait éliminer les produits chimiques dans les produits et faire de la prévention pour que l’usager fasse de bons choix.

Quelle note donnez-vous au Québec en matière d’environnement?
C’est une note faible. Par exemple pour les déchets électroniques (TV, ordinateurs), il n’y a pas de centre de recyclage à la grandeur de la province, juste quelques projets pilotes. On pourrait beaucoup plus subventionner les maisons écoénergétiques, les véhicules non polluants, privilégier la collecte des déchets organiques et le compostage. C’est une priorité l’environnement, pas une option.

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