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Enquête sur Pickton: les familles en veulent plus

VANCOUVER – Des proches de femmes assassinées par Robert Pickton affirment qu’en refusant de prolonger l’enquête sur les femmes disparues et assassinées, le gouvernement de la Colombie-Britannique démontrera que la société demeure intolérante à l’égard des travailleuses du sexe.

Lillian Beaudoin et Lori-Ann Ellis soutiennent qu’il faut accorder plus de temps à la commission d’enquête pour interroger les témoins, et livrer au commissaire Wally Oppal toute l’information nécessaire pour déterminer pourquoi Pickton a pu s’attaquer à ces femmes pendant si longtemps.

La procureure générale de la Colombie-Britannique, Shirley Bond, a déjà affirmé qu’il n’y aurait pas de prolongation et que M. Oppal devra avoir déposé son rapport d’ici juin.

Selon Lori-Ann Ellis, ce refus démontre que rien n’a changé et que la société est toujours aussi intolérante envers les travailleuses du sexe que lorsque Pickton menait son règne de terreur dans le quartier chaud de Downtown Eastside à Vancouver.

La députée provinciale néo-démocrate de Vancouver Jenny Kwan a fait valoir que si le gouvernement peut permettre des années de travaux concernant un homme atteint par des décharges de Taser d’agents de la GRC, il devrait être en mesure d’accorder une prolongation à l’enquête sur la mort de dizaines de femmes.

L’enquête Braidwood sur la mort de Robert Dziekanski avait été tenue en deux phases et la commission avait pu prolonger ses travaux, en vertu de la décision du même Wally Oppal, qui était alors procureur général de la Colombie-Britannique.

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