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Printemps érable: poursuite intentée contre la SQ

Photo: Jacques Boissinot/La Presse canadienne

MONTRÉAL – Une étudiante blessée lors de la manifestation en marge du Conseil général du Parti libéral du Québec (PLQ) à Victoriaville, en mai 2012, a intenté une poursuite pour ce qu’elle considère comme de l’«usage disproportionné» de la force par la Sûreté du Québec.

En plein Printemps érable, des étudiants et autres militants — réunis notamment sous la coupe de la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics — avaient tenté de perturber le Conseil général du PLQ.

Selon la poursuite contre la SQ, déposée mercredi, et dont a fait état jeudi le cabinet d’avocats Ménard, Martin, l’étudiante Dominique Laliberté-Martineau avait manifesté pacifiquement et était sur le point de regagner l’autobus qui devait la reconduire vers Québec lorsqu’elle fut atteinte «violemment» au visage par un projectile.

Le cabinet d’avocats soutient que Mme Laliberté-Martineau se tenait debout, à l’écart de la foule et ne représentait aucune menace pour qui que ce soit.

Il est allégué que le projectile est une balle de couleur verte et noire et correspond à une munition d’arme intermédiaire de type AR-1 utilisée par les agents de la SQ lors de la manifestation du 4 mai 2012.

Selon ses avocats, en raison de la force de l’impact, l’étudiante a subi une fracture complexe de la mandibule gauche ainsi qu’une fracture de l’os maxillaire supérieur en plus de perdre six dents.

Il est indiqué qu’elle doit subir de «nombreux traitements invasifs et douloureux» afin de procéder à la restauration de sa dentition.

La poursuite allègue que la blessure subie par Mme Laliberté-Martineau découlait «clairement d’un usage disproportionné de la force», et que les agents ont contrevenu aux règles applicables à de telles armes.

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