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Téléviseurs et ordis sont mauvais pour la santé

Photo: Getty Images/iStockphoto

MONTRÉAL – L’obésité et le diabète de type 2 pourraient atteindre des proportions endémiques dans les pays moins bien nantis au fur et à mesure que les habitants seront en mesure de s’offrir des produits de luxe comme des téléviseurs, des ordinateurs et des voitures, préviennent des chercheurs canadiens dans les pages du Journal de l’Association médicale canadienne.

Le professeur Scott Lear, de l’université Simon Fraser, et ses collègues ont analysé des données colligées auprès de 150 000 adultes dans 17 pays à revenu élevé, intermédiaire ou faible.

Les chercheurs ont questionné les participants concernant leur propriété de ces biens, tout comme au sujet de leur niveau d’activité physique et de leur alimentation. Ils ont décelé une hausse de 400 pour cent de l’obésité et de 250 pour du diabète de type 2 chez les habitants de pays à faible revenu étant propriétaires de ces produits de luxe.

L’étude a démontré que la propriété des trois produits était associée à un déclin de 31 pour cent de l’activité physique, à une hausse de 21 pour cent du temps passé assis et à une augmentation de 9 centimètres du tour de taille, comparativement à ceux qui ne possédaient aucun appareil.

Les chercheurs n’ont toutefois décelé aucune différence dans les pays riches, ce qui porte à croire que l’impact de la possession des trois produits s’est déjà produit et qu’il est reflété par la prévalence élevée des deux problèmes.

Les pays à revenu intermédiaire ou faible pourraient maintenant être frappés par les mêmes taux d’obésité et de diabète que les pays riches, a prévenu M. Lear, une conséquence directe de trop de temps passé assis, de moins d’activité physique et d’une consommation accrue de calories.

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