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La victoire de Manon Massé est confirmée

Photo: Yves Provencher/Métro

MONTRÉAL – Il n’y aura finalement pas de dépouillement judiciaire dans la foulée des élections du 7 avril dernier.

Manon Massé a ainsi reçu la confirmation vendredi qu’elle deviendra la troisième députée de Québec solidaire à l’Assemblée nationale, alors que le péquiste Pierre Duchesne a confirmé qu’il ne contesterait pas sa défaite dans la circonscription de Borduas.

Québec solidaire a confirmé la décision de la Cour du Québec à l’effet qu’il n’y aurait pas de dépouillement judiciaire dans la circonscription de Sainte-Marie-Saint-Jacques où Mme Massé l’avait emporté par seulement 91 voix sur la libérale Anna Klisko.

La candidate du Parti libéral du Québec (PLQ) s’était quant à elle faufilée devant Daniel Breton, le député sortant du Parti québécois (PQ) qui a brièvement été ministre de l’Environnement du dernier gouvernement.

Mme Massé, qui se présentait pour la cinquième fois dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, a dû patienter jusqu’en début de nuit, le 8 avril, avant d’être déclarée gagnante dans cette circonscription du centre-ville de Montréal.

La candidate solidaire avait pris les devants en fin de soirée, mais sa victoire n’a été confirmée qu’après le dépouillement des deux dernières boîtes de scrutin.

De son côté, le ministre sortant de l’Enseignement supérieur, Pierre Duchesne, ne contestera pas la victoire du candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ) Simon Jolin-Barrette, qui l’avait emporté par 99 voix dans Borduas.

L’attaché de presse du Parti québécois (PQ), Dominic Vallières, a expliqué que la formation politique avait décidé, après consultation avec son secteur juridique, de ne pas demander de dépouillement judiciaire.

«On a tout simplement décidé de ne pas le faire, a-t-il indiqué. M. Duchesne avait été bon joueur et avait félicité le candidat de la CAQ le soir même et puis on ne pensait pas qu’il y avait lieu d’inverser le résultat du scrutin.»

Au lendemain du scrutin, le PQ avait indiqué qu’il étudiait la situation.

Les deux candidats malheureux pouvaient invoquer l’article 382 de la Loi électorale pour demander un dépouillement judiciaire.

L’article stipule que «toute personne qui a des motifs raisonnables de croire qu’un scrutateur ou que le directeur du scrutin a compté ou rejeté illégalement des bulletins de vote ou dressé un relevé du dépouillement inexact peut demander un dépouillement judiciaire des votes».

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