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Les commotions font des ravages chez les ados

Rédaction - La Presse Canadienne

MONTRÉAL – Les adolescents qui ont subi un traumatisme cérébral (comme une commotion cérébrale) sont ensuite nettement plus susceptibles que les autres d’avoir de graves problèmes de comportement et de santé mentale, démontre une étude réalisée par une chercheure torontoise.

La docteure Gabriela Ilie, de l’hôpital St. Michael’s, a notamment déterminé que ces jeunes sont deux fois plus à risque d’être victimes d’intimidation et trois fois plus à risque de tenter de se suicider. Ils sont aussi plus susceptibles d’adopter des comportements risqués.

Ils sont également plus susceptibles de se livrer eux-mêmes à des actes d’intimidation, d’avoir communiqué avec un ligne d’aide ou d’être sous médication pour l’anxiété, la dépression ou les deux problèmes.

La docteure Ilie ajoute qu’ils sont également plus susceptibles de commettre des actes de vandalisme ou un cambriolage, d’emprunter une voiture sans permission, de vendre de la marijuana ou du hachisch, d’être impliqués dans une bagarre à l’école, de fuguer, d’allumer un incendie, et même d’être armés ou menacés par une arme.

Elle tire ses conclusions de l’analyse de données recueillies auprès de 9000 jeunes Ontariens âgés de niveau secondaire. La docteure Ilie rappelle que 20 pour cent des adolescents ontariens ont déjà subi un traumatisme cérébral et estime que la relation entre un tel événement et les problèmes de santé mentale est préoccupante.

Les conclusions de cette étude sont publiées par le journal scientifique PLOS ONE.

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