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Le Bitcoin n’est pas de la monnaie, dit Poloz

Photo: Rick Bowmer/GETTY

OTTAWA – La Banque du Canada ne se préoccupe pas trop du phénomène «Bitcoin». Du moins pas encore.

Lors d’un témoignage devant le Comité sénatorial sur les banques, les hauts responsables des politiques de la Banque du Canada ont déclaré qu’il était trop tôt pour dire si des monnaies virtuelles comme le bitcoin deviendront très prisées.

Le gouverneur Stephen Poloz a laissé sous-entendre que le phénomène en était encore à ses premiers pas, et ajouté que les monnaies virtuelles n’avaient pas encore atteint le statut de «ce que l’on appelle de l’argent».

Selon M. Poloz, on est encore loin du moment où il faudra se pencher sur des répercussions au niveau des politiques, bien qu’il ait ajouté que des responsables de la Banque avaient reçu le mandat de surveiller le phénomène.

Son adjoint, Tiff Macklem, qui en était à sa dernière journée à la Banque centrale, voyait les choses du même angle, soutenant que les répercussions potentielles sur les politiques monétaires relevaient de la spéculation et ne devraient pas se faire sentir à court terme.

M. Macklem a ajouté que le bitcoin n’était pas dans une position pour menacer l’approvisionnement d’entités monétaires réglementées, et pourrait ne jamais y parvenir.

Le bitcoin est décrit comme étant une monnaie virtuelle qui fait l’objet de transactions en ligne et qui ne requiert aucune autorité centrale. L’un de ses grands avantages réside dans le fait qu’il n’engendre aucuns frais de transactions, mais de par sa nature non réglementée, il est vulnérable aux manoeuvres frauduleuses et aux échecs spectaculaires.

Selon M. Macklem, si la monnaie virtuelle devait devenir très populaire, elle aurait des répercussions sur le bilan de la banque centrale et sur sa capacité à gérer l’approvisionnement de monnaie et la stabilité financière.

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