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Le Festival du cochon réplique aux propos de Georges Laraque

Photo: Archives TC Média
Gérard Martin - gerard.martin@tc.tc

La sortie sur Facebook de l’ex-hockeyeur Georges Laraque en faveur d’un boycott du Festival du cochon ou de toute autre activité où le bien-être animal serait mis en cause, n’est pas restée sans réponse du côté de Sainte-Perpétue.

Qualifiant de désobligeants les propos de M. Laraque envers l’organisation du Festival du cochon, la direction du populaire événement a répliqué par un communiqué de presse affirmant que l’on a toujours porté une grande attention au bien-être de son animal vedette.

«Tous ont le droit à leur opinion, mais nous demandons aux gens de rester respectueux dans leurs publications et leurs commentaires. C’est d’ailleurs très désolant de constater que M. Laraque n’ait pas pris le temps de s’informer davantage avant de publier de tels propos», fait part Catherine Boisclair, coordonnatrice aux communications.

Des règles très précises
Selon cette dernière, il faut d’abord retenir que les compétitions qui se déroulent dans le cadre du Festival du cochon le sont selon des règles très précises qui, soutient-elle, visent à protéger l’animal.

«Le cochon doit être soulevé à bras-le-corps et déposé dans un baril rembourré situé au centre de l’arène. Les participants ne peuvent pas attraper le cochon par les oreilles, les pattes ou la queue. Pendant la course, un arbitre veille à ce que les règlements soient respectés», résume Catherine Boisclair en reconnaissant qu’une vidéo sortie de son contexte peut sembler «surprenante» pour quiconque n’a jamais assisté à l’évènement.

De plus, la porte-parole du Festival du cochon tient à ce que l’on sache qu’il y a autant de bêtes que de participants à la Course nationale et que chaque mammifère se retrouve dans l’arène pour un maximum de 90 secondes.

«Croyez-nous, si vous aviez déjà assisté à la Course nationale du cochon graissé, vous sauriez que le participant s’essouffle beaucoup plus vite que notre cochon», ironise Mme Boisclair, en faisant valoir qu’au cours des 36 dernières années, aucun cochon n’a subi de blessures.

Ceci étant dit, cette dernière insiste pour rappeler l’importance des retombées du Festival du cochon pour la petite communauté de Sainte-Perpétue et ceux qui gravitent autour.

Catherine Boisclair met en relief qu’il s’agit d’un évènement familial qui présente trois grands volets distincts: sportif, gourmand et artistique.

Elle souligne aussi que l’organisation accueille des chanteurs et des artistes de renom qui viennent présenter leur spectacle devant leurs fans de partout au Québec.

«Nous trouvons vraiment malheureux de constater que Georges Laraque ne tienne pas compte de l’importance de l’apport économique du Festival du cochon pour le milieu artistique québécois», déplore-t-elle pour illustrer un premier aspect négatif qu’un tel boycottage pourrait entraîner.

La porte-parole du Festival du cochon a ensuite abordé un autre aspect négatif, celui-là beaucoup plus significatif pour la petite communauté de quelque 1000 habitants de Sainte-Perpétue.

«L’évènement fait rouler l’économie locale, en plus de créer de l’emploi, soit quatre postes permanents et dix autres saisonniers. Plus de 350 bénévoles permettent sa réalisation et près de 35 000 festivaliers s’y donnent rendez-vous chaque année», précise la porte-parole en ajoutant que les revenus sont réinvestis dans le milieu.
Le Festival du cochon en sera à sa 37e ouverture le 30 juillet prochain et, malgré la polémique suscitée par la sortie de Georges Laraque, la direction du populaire événement espère qu’il y en aura bien d’autres.

Rappelons en terminant que, l’an dernier, c’est un autre ancien homme fort du CH, Dave Morissette en l’occurrence, qui a fait l’animation de la Course nationale du cochon graissé.

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