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L'abandon de la captitivté nuira aux recherches

Keven Drews - La Presse Canadienne

VANCOUVER – L’abandon de la captivité des dauphins et des baleines à l’aquarium de Vancouver pourrait nuire à son programme de recherches, indique un nouveau rapport publié mercredi.

Le document, rédigé par des vétérinaires et des scientifiques de l’Université de la Californie, a été publié sur le site Internet de la ville de Vancouver. Sa publication survient à un moment où la question de la captivité de ces animaux suscite un débat public.

En avril, une conseillère municipale, Adrianne Carr, avait déclaré que le sujet devrait être débattu à l’occasion des élections municipales qui se dérouleront à l’automne. Le maire Gregro Robertson a déjà dit qu’il aimerait bien voir la supression du programme de captivité.

Le conseil d’administration de l’aquarium, qui avait commandé le rapport, étudiera le document lors d’une réunion extraordinaire, samedi.

Selon les auteurs, les animaux captifs permettent à l’aquarium d’obtenir des renseignements pouvant profiter à la conservation des cétacés en liberté. Certes, il pourra toujours porter secours à des cétacés échoués mais il ne pourra plus d’occuper des soins à long terme des animaux qui ne peuvent pas être libérés dans l’océan. La direction de l’aquarium doit aussi envisager de commander une autre étude sur les complexes questions éthiques liées à la captivité des cétacés.

Une porte-parole de l’aquarium a refusé de commenter le rapport, disant que les administrateurs en discuteront, samedi.

L’aquarium de Vancouver a ouvert ses portes en 1956. En 1996, il a mis fin à la capture de cétacés sauvages mais il a continué d’accueillir des animaux secourus qui ne peuvent pas être retournés dans l’océan ou ceux nés en captivités. Présentement, il compte parmis ses pensionnaires deux dauphins à flancs blancs, deux marsouins communs et deux bélugas.

Il a été consulté lors de cas d’échouage d’animaux, notamment dans le golfe du Saint-Laurent.

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