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Tuerie de Moncton: Bourque apte à subir son procès

MONCTON, N.-B. – Justin Bourque, ce Néo-Brunswickois accusé d’avoir abattu trois policiers de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et d’en avoir blessé deux autres, a été jugé apte à subir son procès, après avoir subi pendant un mois une évaluation psychiatrique.

Bourque était de retour devant le tribunal jeudi. Il fait face à trois chefs d’accusation de meurtre prémédité et deux autres de tentative de meurtre.

«M. Justin Bourque, à mon avis, ne répond pas aux critères pour une défense de non criminellement responsable», a dit le juge du tribunal provincial Irwin Lampert, lisant à haute voix les conclusions de l’évaluation psychiatrique.

Le magistrat a ordonné que le document soit scellé à la requête de l’avocat de la défense David Lutz, qui a argué que le dévoilement du reste du contenu pourrait compromettre un procès juste et équitable pour Bourque.

Bourque, assis discrètement sur le banc des accusés durant sa brève comparution, jeudi, a aussi écarté son droit à une enquête préliminaire.

Me Lutz et le père de l’accusé, Victor, n’ont pas voulu faire de commentaires à leur sortie de la salle d’audience.

Les sergents David Ross, âgé de 32 ans, originaire de Victoriaville, Fabrice Gevaudan, 45 ans, originaire de France, et Douglas Larche, 40 ans, de Saint-Jean au Nouveau-Brunswick, ont été tués par balles le 4 juin après avoir répondu à des appels signalant la présence d’un homme lourdement armé dans un quartier résidentiel de Moncton, au Nouveau-Brunswick.

Leurs collègues, les sergents Éric Dubois et Darlene Goguen, ont été blessés lors de l’intervention. Ils ont depuis obtenu leur congé de l’hôpital.

Bourque avait été appréhendé après une cavale d’une trentaine d’heures.

Le suspect, âgé de 24 ans, a choisi un procès devant juge et jury; sa cause a été reportée au 8 août.

Avant l’évaluation psychiatrique de son fils, Victor Bourque avait fourni au tribunal une déclaration sous serment de deux pages qui incluait des affirmations non prouvées en cour. Il affirmait que son fils habitait avec ses parents et six autres membres de la famille avant d’acheter une arme, d’être chassé du domicile, et de sombrer dans la dépression et la paranoïa.

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